Première patinoire écologique à Berchem-Sainte-Agathe !

Sabrina Djerroud, Echevine et Ali Bel Housseine, Echevin, en compagnie des volontaires de la patinoire. Merci à Slimane Djerroud pour son engagement !

Cette patinoire sans glace est d’un nouveau genre. Son originalité est de fonctionner, dans un souci de respect de l’environnement et d’économie d’énergie : 0% d’émission de co2.  Elle est constituée d’un matériau synthétique qui a la particularité d’être durable et glissant. Cette patinoire de 200 m2 offrira des sensations de glisse quasi-identiques à celles d’une patinoire traditionnelle moyennant un peu plus d’effort. Elle nécessite par ailleurs peu d’entretien

Ce projet a été initié par l’Echevine des festivités Sabrina Djerroud et le Comité officiel des fêtes de Berchem-Sainte-Agathe.

L’Echevine Berchemoise explique « Il était primordial de créer un projet qui allie le plaisir, la convivialité, un montant abordable pour tous et le respect environnemental. Cet événement amènera de la féerie à notre marché de Noël ».

La patinoire écologique animera la place Roi Baudouin du 13 au 31 décembre entouré de chalets et food-trucks de qualité.

La participation aux frais sera très modique, 2€ les groupes; 3€ pour les enfants de moins de 12 ans; 4€  entre 12 et 18 ans et 5€ pour les adultes.

Des jeunes Berchemois sont directement impliqués dans ce projet qui participe à l’aspect social et citoyen. Les écoles viendront seront conviées ainsi que les associations locales.

Sabrina Djerroud explique vouloir ainsi « créer du lien social, du vivre-ensemble à travers des festivités durables. Il y a urgence à créer des ponts, pas des murs ».

Ce projet faisait partie du programme du PS lors des Elections communales de 2018, nous sommes ravis de voir ceclui-ci mis en place par notre Echevine, Sabrina Djerroud.

 

 

 

Projet et propositions du PS-sp.a+ “Une commune pour tous, solidaire et attentive à chacun”

Ensemble pour Berchem-Sainte-Agathe 

Elections Communales, 14 octobre 2018

 

 

Le PS et le sp.a de Berchem-Sainte-Agathe, une équipe, un projet !  

Des femmes et des hommes à l’écoute des habitants et au travail pour Berchem-Sainte-Agathe

Le projet du PS-sp.a+ pour l’élection communale du 14 octobre 2018 est le fruit d’un travail d’écoute et de rencontres avec les habitants de notre commune. Nous remercions aussi les nombreuses personnes qui ont répondu à notre questionnaire en ligne « Avenir de Berchem 2018 ». Les réponses obtenues ont été d’une précieuse utilité ont été prises en compte dans différentes parties de notre projet.

Nos candidats sont des femmes et des hommes représentatifs des Berchemois. Nombreux sont celles et ceux qui nous ont rejoint pour donner un nouvel élan à Berchem-Sainte-Agathe. Nos militants et sympathisants ont une riche expérience de terrain et sont en permanence en contact avec les habitants de la commune.

Ensemble, nous voulons faire de Berchem-Sainte-Agathe une commune accueillante où chacun puisse trouver sa place.

Un projet et des solutions pour améliorer la vie quotidienne des Berchemoises et des Berchemois. 

Le progrès social, écologique, économique et la solidarité sont au cœur de nos propositions afin que tous les Berchemois puissent envisager l’avenir avec plus d’optimisme.

Nous voulons donner une nouvelle orientation à la politique communale et faire de Berchem-Sainte-Agathe une commune qui assume ses ambitions et soit attentive à tous.

Pour le PS-sp.a+, Berchem-Sainte-Agathe doit aider et soutenir chacun de ses citoyens dans la concrétisation ses attentes et de ses ambitions et ce, dans tous les domaines.

 

Nos 10 grands projets pour Berchem-Sainte-Agathe

  1. Faire vivre le Parvis de l’Église et la Place Schweitzer et rendre la commune plus verte. Nous souhaitons développer un vrai cœur battant comme dans d’autres communes. Pour cela, nous proposons de nouvelles activités et de revoir l’utilisation et l’aménagement de l’espace public afin qu’il soit plus convivial et verdoyant (marchés, brocantes…), avec de nouvelles plantations. Ces espaces doivent devenir des centres de vie sociale, économique et de rencontres.
  1. Développer les équipements collectifs pour les enfants berchemois: avec le boom démographique, notre commune a besoin de crèches, d’une halte-garderie, de centres de soutien scolaire, d’une école secondaire francophone… Nous travaillerons au maillage de la commune afin que les habitants puissent bénéficier de ces infrastructures à proximité de chez eux.
  1. Emploiet Affaires sociales : Il faut renforcer le soutien aux chercheurs d’emploi qui est un impératif. La mise en réseau entre employeurs et chercheurs d’emploi doit être décuplé. La dimension sociale de l’action communale qui recouvre les politiques à destination des Berchemois les plus fragilisés, des familles et des personnes âgées doit être développé.
  1. Une commune sûre, une commune propre. Il faut garantir la sécurité des citoyens et assurer la propreté de l’espace public. Cela passe par une police de proxi­mité, des politiques de prévention actives et la lutte contre les incivilités. La cohabitation et la sécurité des piétons et usagers de la route, surtout les cyclistes, doit faire l’objet de plans de développement particuliers.
  1. Revoir la politique de la jeunesse : la jeunesse doit être au cœur de l’action communale. Nous avons une série de propositions (maison des jeunes, chèques sport, académies de musiques, …) pour l’ensemble de la jeunesse berchemoise.
  1. Un vrai soutien au logement de qualité et accessible. La commune doit travailler pour que de plus en plus de logements de qualité à loyers raisonnables soient accessibles à tous les Berchemois. Les loyers des logements publics doivent rester, à qualité égale, en deçà des prix pratiqués sur le marché privé.
  1. Une vie culturelle dynamique: Avec deux centres culturels sur son territoire, notre commune doit renforcer l’accès à la culture pour la jeunesse, des plus petits à l’adolescence, et pour les adultes. Il faut une meilleure ouverture à la culture, sous toute ses formes et origines.
  1. Vivre ensemble : Le respect de chacun, la dynamique intergénérationnelle, le dialogue interculturel, la lutte contre le racisme et toute forme de discrimination doivent être au cœur de la politique communale. Le PS-sp.a de Berchem-Sainte-Agathe propose de nombreuses initiatives en faveur de la cohésion sociale.
  1. La participation citoyenne. La participation des citoyens à la vie publique doit permettre à chacun de s’exprimer et d’agir sur les thématiques qui leur tiennent à cœur et d’être correctement informés des décisions prises ou à prendre. C’est pourquoi nous voulons remettre les citoyens au cœur de la vie communale en les associant de façon plus systématique.
  1. Développer deux quartiers délaissés : la Cité moderne Bourgeois et le quartier de la Gare (zoning, gare, commerces…). Il faut initier une consultation des habitants afin de proposer des solutions et revoir le développement de ces deux quartiers.

 

  1. Une dynamique économique et sociale au profit des Berchemois
  1. Favoriser l’emploi et la cohésion sociale

L’emploi reste parmi les premières priorités de nos concitoyens, il est donc de la responsabilité des autorités communales d’avoir une politique pro-active à l’égard des demandeurs d’emploi.

Même si le taux de chômage est moins élevé à Berchem-Sainte-Agathe que dans l’ensemble de la Région de Bruxelles-Capitale, il y a 1.845 demandeurs d’emploi dans notre commune. Depuis trois ans, le taux de chercheurs d’emploi diminue de façon continue en Région de Bruxelles-Capitale.

Cette bonne nouvelle, ne reflète malheureusement pas la situation des Berchemois : le chômage des jeunes hommes est en hausse dans notre commune, la seule de la Région. Une étude de l’IBSA publie les données pour 2016, via le Monitoring des quartiers. Cette étude indique que le quartier Potaarde à Berchem-Sainte-Agathe entre dans le top 10 des quartiers bruxellois avec le plus de jeunes à la recherche d’un emploi, soit 13,62 %. Il aura fallu attendre deux ans pour que la commune mette sur pied un « job day » afin de mettre en relation les employeurs et les chercheurs d’emploi. C’était une proposition que le PS avait porté en Conseil communal dès mars 2014. Ce type d’initiative est à développer plus largement et de manière active.

Une action vigoureuse dans le domaine des affaires sociales est indispensable car les inégalités sont malheureusement importantes à Berchem-Sainte-Agathe. Les statistiques révèlent en effet que le revenu moyen par unité de consommation passe du simple au double entre les quartiers les moins favorisés et les mieux lotis de notre commune. Tous les habitants de la commune ne jouissent donc pas de la même qualité de vie, loin de là. C’est pourquoi le PS-sp.a compte faire de l’emploi et des affaires sociales une priorité de la politique communale des six années à venir.

Pour le PS-sp.a, il faut aussi promouvoir la réduction du temps de travail, au sein des pouvoirs locaux. La mesure doit concerner en priorité et dans un premier temps les travailleurs de plus de 55 ans qui exercent un métier pénible.

Nos 3 priorités :  

  1. Créer une Maison de l’emploi à Berchem-Sainte-Agathe. Le but est de concentrer l’ensemble des services destinés aux chercheurs d’emplois en regroupant Actiris et les autres opérateurs d’insertion et/ou d’emploi (Commune, Agence Locales pour l’Emploi (ALE) et CPAS) dans un même lieu. Cela permet d’offrir de meilleurs services aux chercheurs d’emploi.
  2. Garantie jeunes – Promouvoir l’emploi des jeunes via la création de liens entre les entreprises, indépendants et associations, la Commune et les dispositifs régionaux, afin d’encourager les employeurs de la commune à engager des jeunes Berchemois.
  3. Lancer une Semaine annuelle de l’emploiet un Job Day : une semaine rythmée par des ateliers, conférences et animations à l’adresse des professionnels et des demandeurs d’emploi.

 Nos autres propositions : 

  • Créer un frigo solidaire comme à Schaerbeek, Saint-Gilles et Woluwé-Saint-Pierre. Ce frigo permet aux plus précaires de venir chercher de la nourriture (plats ou aliments) donnée par des ASBL et des particuliers. En un an, à Woluwé-Saint-Pierre, ils y ont distribué 60 tonnes de nourriture.
  • La préparation aux entretiens d’embauche via :
  • l’organisation de permanences « emploi » ;
  • une aide à la rédaction de CV et de lettre de motivation ;
  • un appui pour l’examen du permis de conduire;
  • Le développement de partenariats et d’échanges d’informations entre la commune et les employeurs (entreprises, associations, institutions publiques, indépendants, etc.) présents sur son territoire par :
  • la publication de leurs offres d’emploi sur le site internet de la commune et aux valves communales ;
  • l’information sur les aides régionales et fédérales à l’emploi afin d’amplifier leur effet ;
  • Le PS avait fait adopter un règlement attribuant une Prime aux jeunes indépendants souhaitant démarrer leur projet professionnel. Malheureusement, il y a peu de primes accordées à cause de règles d’attribution compliquées. Nous souhaitons simplifier cela afin qu’un plus grand nombre puissent en profiter et soutenir les futurs candidats.
  • Mener une politique volontariste d’insertion professionnelle de demandeurs d’emploi avec les aides régionales et fédérales à l’emploi, notamment celles aux bénéficiaires du revenu d’intégration sociale (RIS) ou d’une aide sociale qui peuvent bénéficier de mesures de mise à l’emploi (les « articles 60 et 61 » des CPAS).
  • Favoriser les possibilités de stages dans la commune pour les jeunes Berchemois.
  • Initier un Plan communal de cohésion sociale avec les différents acteurs locaux (CPAS, associations, …).
  • Développer la collaboration entre la commune, le CPAS et les entreprises situées à Berchem-Sainte-Agathe et aux environs. Cela permettra d’augmenter, les partenariats possibles dans le cadre d’engagements des articles 61, des stages en entreprise de jeunes Berchemois et de l’emploi des Berchemois de manière générale.
  • Augmenter les moyens du service d’insertion socio-professionnelle du CPAS afin d’accroître le nombre d’allocataires retrouvant du travail.
  • Rétablir l’échevinat des affaires sociales. Il devra également être en charge de l’Egalité des chances et de la lutte contre les discriminations de toute nature (chaîne multiculturelle contre le racisme, la Quinzaine des droits des femmes, …).
  • Promouvoir un guichet d’information du CPAS afin de mieux informer la population Berchemoise de tous les services dont elle peut bénéficier. Ceci permettra une action sociale plus efficace car actuellement nombre de nos concitoyens ignorent les nombreux services du CPAS.
  1. Développer l’économie locale : commerces, artisans et professions libérales

Les entreprises, commerçants, artisans et indépendants de Berchem-Sainte-Agathe sont une source de dynamisme économique que doivent soutenir les autorités communales. Malheureusement, comme chacun peut le constater, beaucoup de petits commerces doivent faire face à des situations difficiles et nombre d’entre eux doivent mettre un terme à leurs activités. Cela a été le cas de nombre de commerces de la chaussée de Gand pour ne citer que cet exemple.

La commune doit être plus proactive dans le soutien de ces acteurs économiques. On se souviendra de cet épisode stupide l’année dernière lorsqu’un agent de police est venu rappeler aux établissements HORECA le règlement en vigueur en matière des terrasses. Ce règlement leur interdit de sortir leur terrasse entre le 1er octobre et le 31 mars alors que le soleil était au rendez-vous fin octobre. Il faut permettre à ces établissements de sortir la terrasse dès les premiers beaux jours et ce jusqu’à la fin des beaux jours !

La commune de Berchem-Sainte-Agathe doit aussi promouvoir l’installation d’entreprises sur le territoire communal et en faire une meilleure promotion. Il faut inciter les Berchemois à se rendre plus régulièrement dans les commerces et à faire appel aux artisans locaux. Notre enquête sur l’avenir de Berchem2018 démontre que de nombreux Berchemois ne se rendent jamais ou quasi jamais dans nos commerces aux alentours de la Place Schweitzer qui est peu attractive. Il faut corriger cela.

Nos 3 priorités :

  1. Favoriser l’implantation de nouveaux commerces et d’équipements d’utilité publique aux abords de la Place Schweitzer afin qu’elle soit le lieu de vie et de rencontres de tous les Berchemois.
  2. Adopter un Plan communal de développement des commerces, qui vise à :

(1) réimplanter des activités à de Berchem-Sainte-Agathe

(2) lutter contre les rez-de-chaussée inoccupés notamment par la mise en place d’incitants positifs comme les primes à la rénovation et le soutien aux pop-up stores (magasins éphémères) et augmenter l’attractivité du centre de la commune grâce notamment à la rénovation.

(3) remettre des surfaces commerciales vides sur le marché, si besoin était par l’achat de celles-ci afin de proposer des loyers abordables aux commerçants.

(4) Prévoir de nouvelles primes pour les commerçants et artisans berchemois.

  1. Développer le marché du vendredi sur la Place communale. Le PS-sp.a souhaite une meilleure organisation du marché du vendredi qui devrait se situer au Parvis de l’église. Il faut promouvoir une plus grande diversité des étals, avec de nouveaux marchands. Le marché du mercredi doit aussi faire l’objet d’une réflexion car son succès reste limité.

Nos autres propositions :

  • Une aide aux associations de commerçants et artisans pour leur permettre d’améliorer leur communication vis-à-vis des Berchemois.
  • Relancer la collaboration avec ATRIUM Brussels, l’agence régionale qui coordonne les investissements urbains et le développement des quartiers commerçants afin de :
    • Favoriser la mixité commerciale et éviter une concentration du même type de commerces au même endroit ;
    • Mieux anticiper les futurs besoins du commerce sur le territoire
  • Favoriser le développement de l’économie sociale, par :
    • Le partenariat avec les entreprises d’économie sociale pour développer de nouvelles initiatives économiques locales comme la garde d’enfants, les services de restauration et d’alimentation locales, et immobilier (rénovation et location) ;
    • La mise à disposition de biens sous-utilisés par la commune comme des locaux ou du matériel communal aux entreprises d’économie sociale ;
    • L’insertion professionnelle de travailleurs peu qualifiés par la création d’entreprises d’économie sociale qui proposent des services de première ligne (aide-ménagère, service de cuisine de collectivité, etc.).
  • Faire une meilleure promotion des commerces, artisans et professions libérales avec un répertoire précis de ceux-ci en version papier et sur le site de la commune.
  • Mieux informer les commerçants sur les possibilités d’obtenir des financements régionaux, dont les crédits ne sont pas complètement utilisés. Les primes cependant ne sont qu’une petite partie du processus. Il ne s’agit pas de lancer seulement une prime à l’installation mais de l’accompagner d’un véritable coaching.
  • Mieux coordonner les acteurs de l’économie et de l’emploi (Antenne Actiris, Atrium,..) dans l’espace communal.
  1. Un logement de qualité et abordable

De nombreux Berchemois ont des difficultés à se loger à un loyer abordable dans notre commune. Sur le plan communal, Berchem-Sainte-Agathe doit faire face à un boom démographique. Ainsi, alors que la commune comptait 19 000 habitants au début des années 2000, elle devrait en compter plus de 26 000 en 2020. Notre commune est fort recherchée mais il reste encore difficile de trouver un logement à un loyer abordable. Avoir un logement adapté à ses besoins et à ceux de sa famille est une préoccupation majeure du PS-sp.a. Il s’agit en effet d’un élément indispensable au bien-être de chacun.

Depuis plusieurs années, nous assistons avec préoccupations à une hausse constante du coût du logement. C’est pourquoi le Parti Socialiste a proposé au niveau fédéral une loi visant à encadrer les loyers. Il en est de même au niveau régional avec une proposition d’ordonnance pour l’encadrement des loyers et l’élaboration d’une grille des loyers.

Dans ce dossier de logement, la majorité CDH-CD&V/MR-open-VLD à fait la sourde oreille à nos demandes. Alors que de nombreux projets immobiliers privés voient le jour aux quatre coins de la commune, plusieurs projets de logement sociaux ou à loyers modérés publics ont été sacrifiés : plusieurs projets de création de logements sociaux n’ont pas été proposés au débat en Conseil communal par la majorité malgré des demandes répétées du PS.

A titre d’exemples :

  • Sur le site « Ensemble Jean-Christophe », qui se situe entre la rue des Combattants et la rue Openveld, la SLRB (Société du Logement de la Région de Bruxelles-Capitale) et Comensia (ex-Cité Moderne) travaillaient sur deux scenarii de projet intégré ; l’un de trois bâtiments de 24 nouveaux logements. Le second scénario prenait en compte la démolition de la tour existante et prévoyait la construction de 34 logements avec des espaces de stationnement prévus en sous-sol et sur le site. On a appris en mai dernier 2017 que le Conseil d’Administration de Comensia a dû renoncer au projet «Openveld» après discussion avec les autorités communales. Encore une fois un projet en faveur d’un logement public de qualité est passé à la trappe !
  • A la Place Schweitzer, un projet qui prévoyait 15 logements sociaux et 32 logements moyens a été annulé en 2014 sans aucune discussion à ce sujet en Conseil Communal. C’est le PS qui a soulevé le point, pour s’entendre dire qu’un autre projet viendra plus tard. On attend toujours.

La gestion communale exige une meilleure prise en compte des demandes et besoins des habitants.

Nous travaillerons en collaboration avec Comensia pour que la rénovation de la Cité moderne Bourgeois soit prioritaire !

L’état des logements à Berchem et les demandes de logements sociaux non satisfaites démontrent que les efforts doivent être poursuivis. Les logements doivent être de meilleure qualité mais aussi mieux répartis sur le territoire. S’il peut paraître remarquable que 92,5% des logements berchemois disposent d’un confort de base (eau courante, toilette intérieure, salle de bain avec baignoire ou douche), il est en fait inadmissible qu’encore 7,5% des logements n’en disposent pas.

La commune de Berchem-Sainte-Agathe possède des logements communaux, mais la plupart des Berchemois l’ignorent et ne savent pas comment ces logements sont attribués. Il faut une meilleure publicité et adopter le même règlement général d’attribution que celui concernant les logements sociaux qui est plus stricte et égalitaire en matière d’octroi.

Enfin, le rôle de la Commune est aussi d’informer et de simplifier les démarches des citoyens. Par exemple, les exigences de l’Ordonnance sur la Performance Energétique et le climat intérieur des Bâtiments tant au niveau des permis d’urbanisme qu’au niveau des certificats PEB (requis en cas de vente, de location ..)  représentent des démarches souvent complexes pour les citoyens. La Commune a son rôle à jouer, en premier lieu dans la réalisation de ses propres projets, entre autre en encourageant l’utilisation de matériaux durables. Mais elle doit aussi par ailleurs mieux informer les citoyens.

Nos 3 priorités :

  1. Construire et rénover davantage de logements publics, principalement sociaux, selon les meilleures normes environnementales et énergétiques, en prévoyant suffisamment de logements adaptés ou adaptables aux personnes en situation de handicap, aux ainés et PMR. Le logement public constitue une réponse au défi actuel de la paupérisation de la population.

A cet égard, il faut également une politique active de rénovation de la Cité moderne, œuvre de Victor Bourgeois. Nous ne pouvons accepter qu’un tel patrimoine tombe en décrépitude à cause d’une absence de politique de rénovation dans l’esprit de progrès social de son créateur. Les habitants y sont contraints d’y vivre dans des conditions particulièrement difficiles.

  1. Créer une Agence Immobilière Sociale à Berchem-Sainte-Agathe. Il s’agit d’une Asbl qui gère des biens immobiliers pour le compte des propriétaires et
    sous-loue ces biens à un public disposant de revenus limités. Cela décharge les propriétaires, tout en leur assurant leurs revenus locatifs et permet à des familles de trouver un logement de qualité. Cela pourrait s’organiser en collaboration avec des communes limitrophes.
  2. Développer une politique active de rénovation de la Cité moderne avec en priorité les appartements au rez-de-chaussée à Hunderenveld qui devraient être rénovés et transformés en logements et locaux pour les habitants.

 Nos autres propositions :

  • Soutenir et encourager la création de logements publics à des loyers abordables à Berchem-Sainte-Agathe. La construction de logements sociaux doit être une priorité. Nous soutiendrons les projets émanant de la SLRB (Société du Logement de la Région de Bruxelles-Capitale, l’institution régionale bruxelloise en charge du logement social) en ce sens.
  • Veiller à améliorer la mixité sociale dans les quartiers, en créant des logements sociaux dans les quartiers où il en existe peu et en introduisant du logement acquisitif moyen dans les quartiers de logements sociaux.
  • Offrir, à l’instar de certaines communes, une prime correspondant aux centimes additionnels communaux au précompte immobilier aux personnes qui mettent leur bien en gestion via une Agence immobilière Sociale (AIS). Les AIS constituant une très bonne alternative à la production de logements publics.
  • Instaurer un échevinat du logement qui travaillera avec Comensia, le CPAS et la Régie Communale Autonome afin de faire face au défi démographique en gérant au mieux le parc immobilier.
  • Créer une régie foncière gérant l’ensemble des biens immobiliers communaux.
  • Mettre en place, en partenariat avec la Région, un plan de construction et de rénovation de logements sociaux, dont des logements accessibles aux personnes en situation de handicap et aux Personnes à Mobilité Réduite (PMR).
  • Revoir le règlement d’attribution des logements communaux et adopter le même règlement général d’attribution que celui concernant les logements sociaux en matière d’octroi. Il faut fournir aux personnes ayant introduit une demande de logement communal une explication claire et précise des conditions générales d’attribution et des informations sur l’évolution de leur situation particulière.
  • Développer le concept d’habitation solidaire « kangourou », qui permet à plusieurs personnes de partager un logement (public ou non), dans un cadre intergénérationnel ou de co-location. Ce concept se développe de plus en plus. Il constitue pour les personnes en perte d’autonomie une alternative à la solitude ou au placement en maison de repos.
  • Explorer les solutions existantes pour des logements de transit pour des ménages en grande difficulté dans les logements publics en attente de rénovation, et qui restent vides parfois pendant de longues années. Notre commune doit rendre effective les convention-types de mise à disposition temporaire, à titre précaire, d’un logement et en collaboration avec Comensia.
  • Développer une stratégie systématique de lutte contre les marchands de sommeil et l’insalubrité des logements. La commune amplifiera son action visant à identifier les logements insalubres et surpeuplés, par une coordination forte entre les services de police, de la population, de l’urbanisme et du CPAS. Elle veillera, à travers le permis d’urbanisme, à éviter la division d’immeubles en trop petites cellules. Les contrôles de salubrité seront renforcés afin de sanctionner, par des amendes administratives et par un arrêt d’inhabitabilité ou d’obligation de travaux, les propriétaires qui ne respectent pas les critères d’hygiène et de salubrité ;
  • Transformer en logement des immeubles de bureaux inoccupés est approprié dans un contexte de crise du logement et de lutte contre les immeubles vides. Nous proposons de transformer ces immeubles de bureaux, industriels ou semi-industriels prioritairement en logements.
  • Analyser les exigences urbanistiques indispensables à une amélioration de la perméabilité des sols lors du traitement des demandes de permis ou de certificat d’urbanisme et/ou d’environnement.
II.                    L’épanouissement de tous : une commune au service des personnes, une commune pour tous les âges                                                           
 

Petite enfance et enseignement

Les politiques dans les domaines de l’enseignement et de la petite enfance sont essentielles pour assurer l’avenir des enfants berchemois. Il faut également faciliter la vie quotidienne des parents avec la proximité et l’accessibilité de ces infrastructures.

Différentes études prouvent que de nombreux parents sont mis en difficulté devant le paiement des frais liés à la scolarité de leurs enfants. Nous défendons une véritable gratuité de l’école intégrant le matériel scolaire, les activités culturelles et sportives, les sorties scolaires, un repas chaud et équilibré le midi pour chaque enfant, l’accueil extrascolaire, une étude dirigée encadrée par du personnel habilité. Pour le PS-sp.a, tous ces éléments forment la base d’un enseignement de qualité et doivent être gratuits. Pour renforcer l’accessibilité à l’enseignement, nous proposerons plusieurs mesures au sein de notre commune (école secondaire francophone, etc).

Au niveau des crèches, les besoins des Berchemois sont criants. Depuis plusieurs années déjà, les crèches et les écoles communales ne peuvent plus répondre à toutes les demandes. Les mesures « de rattrapage » de la majorité sortante sont non seulement trop tardives, mais aussi insuffisantes. Le PS-sp.a considère qu’il est prioritaire d’offrir à tous les petits Berchemois un accueil professionnel et de qualité dans les crèches, un enseignement maternel et primaire où le plaisir d’apprendre et la coopération permettent à chaque enfant de s’épanouir et de se préparer à sa vie future. Par ailleurs, pour lutter contre le décrochage et l’échec scolaires, il est indispensable de mettre les parents et l’enfant en position d’acteurs dans la scolarité et le désir d’apprendre.

L’école primaire doit être dédiée à la maîtrise des acquis fondamentaux : la langue française, (à travers l’écriture et la lecture), les mathématiques (par le calcul, la géométrie et l’algèbre), les sciences et la culture générale. Ces acquis de base sont indispensables pour permettre la poursuite optimale d’un cursus scolaire et favoriser son développement.

Depuis le début de la mandature 2012-2018, le PS a insisté pour qu’une école secondaire francophone soit créée à Berchem-Sainte-Agathe. La réaction a été « Non, pas besoin, pas les moyens». Il était pourtant urgent d’aborder notre demande pour deux raisons évidentes. D’abord, l’essor démographique à Bruxelles a entraîné des besoins dans l’enseignement. Il manquera 5.700 places dans le secondaire en 2025 dont 1.600 pour notre commune, la lanterne rouge de la région ! Ensuite, parce que les enfants Berchemois bénéficient jusqu’à présent d’une clause favorable dans le décret inscription les rendant prioritaires par rapport aux enfants des autres communes. C’est le privilège d’être la seule commune de la région sans école secondaire. Il n’y a malheureusement aucune garantie que cette clause soit maintenue dans le nouveau décret.

Heureusement, sous la pression du PS berchemois et de l’opposition, une école secondaire a vu le jour à Molenbeek (sur le site de Takeda à la chaussée de Gand) avec le soutien des communes de Berchem-Sainte-Agathe et de Molenbeek, de la Région et son Ministre-Président Rudi Vervoort ainsi que de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Nos 3 priorités : 

  1. Ouvrir une école secondaire francophone à Berchem-Sainte-Agathe.
  2. Promouvoir la gratuité des frais scolaires et de garderie des enfants en maternelle et progressivement des enfants en primaire (à l’image de ce qui est en cours à Saint-Josse).
  3. Ouvrir de nouvelles places dans les crèches et les écoles, afin que toutes les demandes des habitants de la commune soient satisfaites. Il faut prévoir l’installation de nouvelles crèches dans la commune.

 Nos autres propositions :

  • Donner priorité à l’accueil de tous les enfants Berchemois dans les écoles fondamentales communales. L’inscription en ligne sur le site de la commune est un gage de sérieux dans le traitement des demandes. Une assistance téléphonique doit être prévue pour les personnes n’ayant pas la maitrise d’internet ou n’ayant pas la maitrise suffisante du français.
  • Mettre une salle d’études à disposition des étudiants lors des périodes d’examen afin de pouvoir étudier dans la tranquillité, avec wifi gratuit.
  • Favoriser l’apprentissage des langues et particulièrement du néerlandais à tous les âges dans les écoles francophones et par la participation des écoles de la commune aux projets d’échange linguistique belges (opération Trèfle) ou européens (programme Comenius).
  • Proposer une soupe gratuitement à tous les enfants des écoles maternelles, et ensuite progressivement, aux enfants des écoles primaires. Une commune comme Charleroi offre déjà cela aux enfants.
  • Rouvrir une « halte-garderie » et relancer le service « enfants malades », permettant d’accueillir les enfants malades ne pouvant être accueillis dans une crèche ou encore les enfants en bas-âge de chercheurs d’emploi lorsqu’ils sont occupés dans leur démarche de recherche d’emploi.
  • Encourager le développement d’une offre d’accueil extrascolaire de qualité accessible à tous les enfants notamment en proposant des tarifs adaptés aux revenus des parents.
  • La lutte contre le décrochage et le redoublement constitue une priorité. Le PS propose de renforcer l’action à cet égard :
    • Assurer un soutien permanent aux élèves en difficulté via la remédiation immédiate et l’intervention d’un professeur dès qu’une lacune est constatée ;
    • Promouvoir la mise sur pied de pédagogies individualisées ou différenciées afin de prendre en compte les difficultés spécifiques des élèves et les différents rythmes d’apprentissage des enfants ;
    • Encourager le plus tôt possible la détection des troubles d’apprentissages, des troubles de l’écriture et de la lecture en renforçant l’efficacité du maillage social des instances d’accompagnement et de soutien de l’élève (centres PMS, CPAS, écoles de devoirs, services d’aide à la jeunesse, etc.) ;
    • Mettre sur pied une étude dirigée gratuite pour améliorer le soutien scolaire dans chaque établissement.
  • Porter une attention accrue à la lutte contre le harcèlement et les violences au sein des établissements scolaires et prendre les mesures qui s’imposent.
  • Généraliser l’installation de fontaines d’eauau sein des écoles communales.
  • Poursuivre l’aménagement des abords des écoles afin de sécuriser l’accès des élèves et afin de créer des espaces de convivialité.
  • Encourager l’utilisation des nouvelles technologies de l’information au service des apprentissages et susciter l’éveil aux médias.
  • Mener des actions d’éducation au respect des différences (travail de mémoire, lutte contre le racisme, égalité des genres, respect des orientations sexuelles, etc…) et des actions de sensibilisation aux enjeux des relations entre pays du Nord et du Sud.
  • Elire des « éco-délégués » dans les classes d’écoles primaires : au sein des écoles primaires berchemoises, les enfants pourraient choisir de mettre en place des éco-délégués, élus dans chaque classe. Leur rôle est de relayer les informations auprès de leurs camarades et de faire remonter les idées et propositions au comité de pilotage regroupant l’ensemble des « éco-délégués ».
  • Développer des modalités d’accueil pour les primo-arrivants dans l’enseignement maternel et primaire, promouvoir une pédagogie fédératrice par le dialogue entre parents, enseignants, directions, intervenants extérieurs et le pouvoir organisateur et permettre davantage de moments privilégiés et de contacts positifs entre les professionnels et les familles pour créer les conditions favorables à une véritable collaboration souhaitée de part et d’autre.
  • Mettre en place des Pedibus pour les écoles primaires de la commune. Le Pedibus est un mode de ramassage scolaire, où l’enfant attend à un arrêt (proche de son domicile) qu’un accompagnateur (parents, personnel éducatif, agent communal…) vienne le chercher pour partir à l’école. Ce modèle de prise en charge collective du trajet domicile-école, facile à mettre en place (et très peu onéreux) comporte une multitude d’avantages :

– il limite le recours à la voiture et améliore, de fait, la sécurité routière et la qualité de l’air aux abords des écoles ;

– Il permet aux enfant de faire de l’exercice physique au quotidien;

– Il apprends aux enfants à être plus autonome, à traverser une rue et à appréhender les situations dangereuses ;

– Il permet à l’enfant de redécouvrir son quartier et de faire connaissance avec ces camarades de classes habitant dans le même quartier que lui ;

– Il donne à l’enfant le sentiment de participer activement à la préservation de l’environnement.

  • Augmenter les budgets consacrés par la commune aux fournitures et livres scolaires.
  • Mettre en place un processus intergénérationnel qui crée un lien entre les seniors et les enfants des écoles communales pour faciliter la transmission des connaissances, le lien social et le respect mutuel.
  • Développer des échanges entre les élèves des écoles communales et ceux de l’Institut Alexandre Herlin afin de créer une véritable politique d’intégration sociale des personnes moins valides et d’éducation à la solidarité.
  • Favoriser la création de milieux d’accueil intégrés, c’est-à-dire de services qui proposent des modes d’accueil différents (enfants TDA/H, HP, …).
  • Rédiger une étude approfondie et concrète des améliorations à apporter aux bâtiments scolaires existant (sanitaires, espaces de rangement du matériel, lieux de contact entre parents et enseignants ou surveillants) à débattre avec le corps professoral, les parents et les élèves des écoles primaires.
  1. Action sociale et santé

Les raisons de la précarité sont multiples et découlent d’histoires de vie propres à chacun. Nous plaidons pour un projet global de lutte contre les inégalités conduisant à la pauvreté. Le CPAS, indépendant et en synergie avec la commune, en constitue la pierre angulaire.

Le niveau communal doit faire preuve de volontarisme en la matière. Il est aberrant qu’il n’y ait pas un service d’accompagnement des chercheurs d’emploi à Berchem. Le CPAS aide les allocataires, mais les chercheurs d’emploi sont eux renvoyés vers une commune voisine pour un soutien à la rédaction de leur CV. Le CPAS n’a organisé que 3 réunions du Comité de l’insertion socio-professionnelle en 3 ans. Ce Comité est né d’une proposition du PS et nous l’espérions plus proactif.

Pour les socialistes, l’accès à la santé doit être garanti à tous. Outre les initiatives prises à d’autres niveaux de pouvoir pour améliorer l’accessibilié et la qualité des soins de santé, notre commune dispose de leviers propres pour contribuer à cet objectif (prévention, dépistage etc).

Nos 3 priorités :

  1. Mettre en place un plan de cohésion sociale qui permette de coordonner et développer un ensemble d’initiatives (accès à la santé, retisser les liens sociaux, etc.) au sein de la commune pour que chaque personne puisse vivre dignement.
  2. Renforcer la Commission Insertion socioprofessionnelle (ISP) du CPAS afin d’apporter un soutien efficace aux bénéficiaires d’une aide pour qu’ils s’intègrent dans le marché de l’emploi dans les meilleures conditions.
  3. Développer la prévention à la santé par des campagnes d’information : harcèlements, surpoids, addictions, IST et MST, etc.
  • Privilégier une logique d’accompagnement de qualité du bénéficiaire du CPAS, dans tous les aspects de sa vie, et non une logique de contrôle ;
  • S’opposer au caractère obligatoire du service communautaire dans les projets individualisés d’intégration sociale (PIIS) et valoriser la participation volontaire à la vie associative de la commune en tant que vecteur d’émancipation individuelle ;
  • Soutenir les projets visant à toucher spécifiquement les NEET’s (de l’anglais Not in Employment, Education or Training), jeunes hors de tout processus d’insertion : emploi ou formation.
  • Développer le service de médiation de dettes.
  • Soutenir l’insertion professionnelle et le développement de synergies entre les entreprises d’insertion socio-professionnelle et les CPAS.
  • Simplifier et harmoniser les procédures administratives de l’aide médicale urgente au sein du CPAS. Il s’agira notamment de faciliter la demande d’aide médicale urgente, de simplifier l’enquête sociale, d’harmoniser les soins de santé couverts. Cette simplification et cette harmonisation favorisent une meilleure accessibilité à l’aide médicale urgente ainsi que sa portabilité (conserver les mêmes droits vis-à-vis des CPAS en cas de déménagement et garantir les mêmes droits à tout citoyen, par exemple dans la prise en charge des médicaments non remboursés par l’Inami).
  • Augmenter l’accès aux activités extra-scolaires pour les enfants et les jeunes dont les parents n’ont pas les moyens. Ces activités coûtent trop cher pour certaines familles et les parents ne peuvent pas les payer. Le PS-sp.a souhaite permettre à plus de familles d’introduire des demandes pour des frais qui concernent les enfants et les jeunes lorsqu’ils n’ont pas beaucoup de moyens financiers. Une publicité suffisante doit aller de pair afin de bien informer les parents.
  • Relancer le CEQV (Commission communale pour l’Environnement et la Qualité de la vie). La commune veillera à ce que le conseil puisse fonctionner de manière optimale (support administratif, encadrement, etc.) afin qu’il puisse remplir sa fonction de concertation entre la commune et les citoyens.
  • Informer sur l’offre de soins sur le territoire de la commune, en précisant les prestataires et les services conventionnées, ainsi que sur la localisation de la Maison médicale, consultations ONE et le planning familial.

 

  1. Aides et infrastructures pour les personnes porteuses de handicap

Tout citoyen a les mêmes droits et les mêmes libertés. Travailler à une pleine inclusion des personnes en situation de handicap dans la société, c’est leur permettre de participer activement à toutes les facettes de la vie collective. Notre commune compte sur son territoire un des plus grands établissements d’enseignement spécialisé ainsi qu’une des plus grandes entreprises de travail adapté de Bruxelles. Fatiha Mettioui, notre conseillère communale sourde, est d’ailleurs la seule en Belgique à siéger assistée d’un interprète en langue des signes.

Nos 3 priorités :

  1. Le PS propose de favoriser l’engagement de personnes porteuses de handicap dans l’administration communale en publiant les offres sur le site internet « Wheel-it » (une interface de référence entre les salariés handicapés et les employeurs) où de nombreuses administrations publiques publient déjà des offres d’emplois.
  2. La commune doit veiller à garantir l’accessibilité des bâtiments aux personnes à mobilité réduite et l’accessibilité des services à toute personne porteuse d’un handicap. Le cas de l’accès au Centre culturel le Fourquet est une bonne illustration de ce problème. La cour pavée rend l’accès très difficile pour les personnes ayant des problèmes de mobilité. Si besoin, les personnes à mobilité réduite sont accompagnées par un « Handicontact ».
  3. Adhérer à la Charte communale de l’intégration de la personne handicapée via le label Handycity (comme Jette, Koekelberg, Woluwe-Saint-Pierre …). Cette Charte est l’aboutissement de réflexions de personnes handicapées qui veulent être actrices de leur cité et la concrétisation d’un processus citoyen où la commune, par son Collège des Bourgmestre et Echevins et son Conseil Communal, s’engage de manière officielle à considérer la personne handicapée effectivement comme citoyenne.

Nos autres propositions :

  • Aménager l’espace public, et parfois le revoir, afin qu’il soit adapté pour l’usage des personnes à mobilité réduite et des mal-voyants. Plusieurs endroits de la commune doivent être revu à cet égard. Une liste a été établie par le PS – voir sur notre site ps1082.be .
  • Développer des actions de sensibilisation à l’approche et l’intégration du handicap dans la commune.
  • Revoir l’accès au Centre culturel le Fourquet pour les personnes ayant des problèmes de mobilité. Il faut intégrer une voie plane et dégagée en lieu et place des pavés dans la cour.
  • Multiplier les emplacements de stationnement réservés, en particulier aux abords des administrations communales, des CPAS, des centres médicaux et des pharmacies, des écoles, des infrastructures socioculturelles et sportives et des commerces. Ces emplacements seront répertoriés sur le plan de la commune.
  • Développer une politique de « tolérance zéro » en ce qui concerne l’occupation, par des personnes valides, des stationnements réservés aux personnes en situation de handicap.
  • Soutenir et diversifier l’offre dans les bibliothèques de livres pour personnes aveugles et malvoyantes (audiolivres, livres en braille, livres en gros caractères).
  • Favoriser l’accueil d’enfants en situation de handicap dans les structures classiques de la petite enfance en mettant en place les conditions adaptées à leur accueil.
  • Favoriser l’intégration des élèves en situation de handicap dans l’enseignement ordinaire en développant une politique « aménagement raisonnable » (infrastructure, matériel, activités, mentalités, formation des équipes pédagogiques, etc.) ainsi qu’en sensibilisant systématiquement et régulièrement les équipes pédagogiques et les élèves aux différents handicaps.
  • Veiller à inclure les enfants à besoins spécifiques dans l’offre d’accueil extrascolaire et de plaines de jeux, notamment au travers de formations spécifiques pour les animateurs.
  • Prévoir des créneaux horaires Handisport au Hall omnisport.
  • Garantir l’accueil des enfants en situation de handicap entre les acteurs locaux et les services adéquats (Phare à Bruxelles, enseignement spécialisé, etc.).
  • Favoriser les expériences d’intégration par le travail de jeunes en situation de handicap, à travers des dispositifs tels qu’« Eté solidaire ».
  1. Jeunesse : pour une Commune réellement « Jeunes admis » 

Nous avons toujours plaidé pour que la jeunesse soit un élément central de la politique communale. Les enfants berchemois doivent pouvoir s’épanouir, faire du sport et se cultiver et cela doit être accessible et s’adresser à tous dans les meilleures conditions. Les jeunes doivent pouvoir s’exprimer pleinement et il convient d’encourager le développement de leurs projets individuels ou collectifs. La participation active des jeunes à la société en tant que citoyens responsables, actifs, critiques et solidaires doit être fortement soutenue, quels que soient leur genre, leur condition sociale ou leur identité culturelle.

Nul ne contestera que la commune travaille dans un cadre financier limité et que l’on ne peut dépenser plus que ce que l’on a en poche. Mais il faut que les engagements en faveur de la jeunesse soient reflétés dans le budget communal. Nous demandons plus de moyens d’autant que certains projets n’exigent pas des sommes astronomiques.

Nos 3 priorités : 

  1. Une Maison des jeunes pour s’épanouir et se responsabiliser. Voilà depuis très longtemps que nous réclamons une maison des jeunes à Berchem. Il manque un lieu où les jeunes peuvent se réunir comme cela existe dans presque toutes les communes. Apprendre aux jeunes de nouvelles manières de vivre ensemble dans notre société, voilà le défi.
  2. Des Écoles de devoirs pour réussir ses études. Nombre de parents sont à l’affut de soutiens aux études pour leur(s) enfant(s). Il faut renforcer le dispositif existant pour assurer la réussite scolaire des enfants.
  3. Un Conseil des Jeunes pour se faire entendre. Il existe un Conseil Communal des Enfants qui familiarise les enfants berchemois au jeu démocratique. Pour les ados, nous suggérons de créer un Conseil des Jeunes comme lieu d’échange, de réflexion et d’action permettant de prendre position et d’intervenir sur le monde qui les entoure.

 Nos autres propositions : 

  • La Garantie jeunes pour aider les jeunes à trouver un emploi. En 2015, nous avions fait voter une motion au Conseil communal en faveur de la « Garantie Jeunes » qui soutient les jeunes en leur proposant un emploi ou un stage. Toujours aucune mise en œuvre alors que le chômage des jeunes dans notre commune est élevé.
  • Ouvrir la « plateforme jeunesse » communale. La Commune et les associations ont créé une « plateforme jeunesse » pour agir de manière complémentaire en vue d’augmenter les actions à destination des jeunes. Nous proposons que deux réunions par an (sur 6) soient ouvertes à l’ensemble de la jeunesse berchemoise.
  • Renforcer l’apprentissage de la citoyenneté par diverses actions dans les écoles communales (conseil communal des enfants ouvert à toutes les écoles situées sur la commune, y compris l’Institut Alexandre Herlin).
  • La maison des jeunes « De Kuub » doit être un espace plus intégré et ouvert sur l’ensemble de la jeunesse berchemoise.
  • En finir avec les sanctions administratives communales (SAC) pour les moins de 16 ans.

De nombreuses communes ont refusé d’abaisser l’âge des SAC aux jeunes de 14 ans. Cette mesure symbolique (seulement un cas !) stigmatise inutilement les jeunes.

  • Lancer une campagne « Grandir ensemble à Berchem » pour l’accompagnement de classes dans des projets axés sur le mieux vivre ensemble.
  • Berchem-Sainte-Agathe a rejoint le réseau des communes « Territoires de la Mémoire » sur proposition du PS. Par un travail de mémoire auprès des enfants, des jeunes et des adultes, cette ASBL s’oppose à tous les extrémismes, et à la montée des idées d’extrême droite en particulier. L’ASBL « Territoires de la Mémoire » propose toute une série d’initiatives pour les communes et les écoles : Assurer gratuitement le transport des classes, issues d’établissements scolaires organisés par votre entité communale, souhaitant visiter l’exposition permanente Plus jamais ça ! Parcours dans les camps nazis pour résister aujourd’hui ; Assurer la formation du personnel communal en matière de lutte contre les discriminations, la xénophobie, le racisme et les idées d’extrême droite (sur demande). Rien n’a été initié et c’est très regrettable. Le PS-sp.a veut développer un programme pluri-annuel pour Berchem-Sainte-Agathe et principalement avec les écoles communales et mouvements de jeunesse.
  1. Seniors

L’allongement de la vie nécessite de repenser l’ensemble des politiques locales (de mobilité, de logement, de sécurité, d’aide sociale, de santé, etc.) pour tenir compte de l’évolution démographique. Les aînés doivent pouvoir vivre dignement, avec une pension suffisante, un accès garanti à des soins de santé de qualité, dans un quartier paisible. Ensuite, il faut permettre aux aînés d’occuper la place qu’ils méritent dans notre société. Il faut que chaque aîné ait la garantie de pouvoir accéder à un logement adapté, de se déplacer dans un espace public repensé (la ville, le quartier), d’accéder aux services et aides à la personne. Son choix de vie doit être respecté. Il est primordial de veiller à l’accessibilité géographique des services, des lieux de soins, des commerces, des loisirs, etc.

La sécurité sociale joue un rôle majeur pour garantir une sécurité d’existence pour les ainés grâce à une pension et des droits sociaux et à un accès à la santé pour tous. Elle ne permet toutefois pas aux ainés de participer suffisamment à la vie sociale, économique, politique, etc. A cet égard, Berchem-Sainte-Agathe a un rôle important à jouer.

La nouvelle maison de repos ‘Val des Fleurs’ est une belle réussite à plusieurs égards. Cette résidence collective offre, outre l’hébergement, des soins et de l’aide aux activités journalières aux plus de 60 ans et des soins spécifiques aux personnes fortement dépendantes nécessitant des soins lourds. La nouvelle infrastructure moderne de soins et de repos accueille 120 résidents sur base des critères d’admission et d’un dossier médical et social. Au rez-de-chaussée, les résidents peuvent profiter d’une cafétéria, d’un jardin et du restaurant Mimosa où ils peuvent prendre un repas avec leur famille ou leurs amis. L’équipe d’animation organise des activités diversifiées pour les résidents (ateliers artistiques, cinéma, chant, gymnastique, excursions…). Autant de motifs de satisfaction.

Pour le PS-sp.a, il faut garantir le caractère public d’un tel ensemble et de ses services et surtout en garantir l’accès aux plus démunis. Nous avons à plusieurs reprises en Conseil communal et au CPAS insisté sur le fait qu’il ne pouvait y avoir une sélection par le revenu des résidents! L’augmentation des tarifs est un problème. Il faut absolument que les Berchemois ayant des faibles pensions puissent également avoir accès à la résidence.

Nos 3 priorités :

  1. Garantir les fonctions sociales de la Maison de Repos du Val des Fleurs avec une politique tarifaire accessible et une aide financière renforcée du CPAS en faveur des résidents les plus faibles.
  2. Développer davantage les services d’aide à domicile et les centres de coordination des soins et de l’aide à domicile, et en garantir la qualité afin de rencontrer la demande de la grande majorité des aînés de vivre chez eux le plus longtemps possible et dans les meilleures conditions possibles.
  3. Soutenir, notamment via des primes, l’adaptation du logement et des aides à domicile pour permettre aux ainés de conserver un maximum d’indépendance et de rester le plus longtemps possible chez eux.

 Nos autres propositions : 

  • Développer les projets de logements qui permettent le maintien à domicile des personnes en perte d’autonomie, comme les résidences-services. Les sociétés de logement de service public développeront également, éventuellement en lien avec les CPAS, des services à destination de leurs locataires en perte d’autonomie comme la fourniture de repas ou la mise à disposition d’aides familiales.
  • Lutter contre l’isolement des aînés, notamment en soutenant des projets d’échanges intergénérationnels.
  • Continuer à rendre l’espace public plus sûr et plus convivial. Plusieurs actions seront menées : sécurisation des trottoirs, éclairage et nombre suffisant des passages pour piétons, réglage du temps des feux de signalisation pour permettre aux piétons les plus lents de traverser en toute sécurité, aménagement des espaces verts avec des aires de repos (bancs publics semi-couverts).
  • Continuer à veiller à la sécurité des aînés grâce à la présence d’agents de prévention dans les quartiers et les lieux de vie.
  • Aider les Seniors par le biais d’un service d’aides à domicile.
  • Renforcer les activités pour Séniors et assurer une meilleure communication de l’offre aux Séniors avec une compilation régulière des activités organisées, incluant les activités intergénérationnelles.
  • Créer ou favoriser l’implantation de nouvelles structures d’encadrement intergénérationnelles (telles que « Un toit – deux âges »).
  • Etendre le service de la Bernavette (qui est un service de transport, pour la somme de 1,5 € par trajet, pour les personnes à mobilité réduite proposé le CPAS) afin que les utilisateurs puissent se rendre dans plus d’endroits sur le territoire communal (actuellement limités à quelques endroits).
  1. Centre Public d’Action Sociale (Maison de Repos et de Soins ‘Val des Fleurs’, Centre de Soins de Jour ‘Le Tournesol’)
  2. Administration communale de Berchem-Sainte-Agathe + Maison médicale
  3. Place Schweitzer (Poste, …)
  4. Police et locaux de l’administration communale (rue des Alcyons 15)
  5. Centre Sportif (rue des Chalets) – Parc Jean Monnet
  6. Gare (Chaussée de Gand)
  7. Hypermarché Carrefour + Basilix (avenue Charles-Quint 560/420)
  8. Centre Hospitalier Valida (avenue Josse Goffin 180)
  9. Arrêt avenue Jacques Dormont
  10. Cimetières (rue Kasterlinden)
  11. Place de l’Eglise (Centre Culturel Le Fourquet, Gemeenschapscentrum ‘De Kroon’, Bois du Wilder (entrées rue du Wilder, rue de l’Allée Verte, rue Kasterlinden et drève des Maricolles)
  12. Woonzorgcentrum ‘ARCUS’ (chaussée de Gand, 1050)
  13. Centre de loisirs de la Commune (avenue de la Basilique,14)

Ce service doit être mieux connu des Berchemois, ce n’est malheureusement pas le cas.

  • Poursuivre le développement de centres d’accueil de jour, de centres de soins de jour ainsi que de maisons de type communautaire (activités de jour encadrées).
  • Encourager la mise en place de services administratifs décentralisés et « ambulants permettant aux citoyens et plus particulièrement aux aînés et aux moins valides d’accomplir aisément la plupart des actes administratifs importants ;
  • Faciliter l’accès aux loisirs, par exemple, en informant les aînés des activités culturelles dans la commune, par l’organisation d’un service de prêt à domicile de médias (bibliothèque, médiathèque, etc.), par le soutien au développement de la vie associative des aînés et intergénérationnelles.
  • Multiplier les espaces de rencontres et les projets intergénérationnels notamment au départ des associations de quartier ou de village ou des maisons de repos pour des échanges d’expériences, et y encourager les projets de transmission de la mémoire sociale.
  • Créer des activités de rencontre entre jeunes et seniors, au travers d’activités communes: tournoi de pétanque, jeux de société (piste de pétanque réservée à cet usage et entretenue) sorties culturelles.
  • Encourager le développement de projets « Seniors consultants » composés de travailleurs à la retraite qui partagent leur expérience en venant en aide à des associations, écoles, projets de développement local (par exemple, projets de parrainage).
  • Développer le restaurant communautaire de la maison de repos « Val des Fleurs » ouvert aux Berchemois, à partir de 50 ans (et non 60 ans comme à l’heure actuelle).
  • Développer un guichet d’information du Commune/CPAS pour les Seniors afin de mieux informer de tous les services dont ils peuvent bénéficier.
  1. Vivre ensemble et Faire ensemble

Le niveau communal fait ainsi partie intégrante d’un projet de société en faveur de plus d’égalité entre les individus. Pour le PS-sp.a, les communes jouent un rôle crucial pour l’égalité́ entre les femmes et les hommes, dans la lutte contre le racisme, la xénophobie et l’antisémitisme, bref dans la réalisation d’une société plus apaisée. Les politiques communales doivent contribuer à ce que les gens ne vivent pas les uns à côté des autres, mais bien les uns avec les autres.

L’égalité couvre un spectre très large qui va de la lutte contre toute forme de discrimination (âge, sexe, origine, religion, orientation sexuelle, handicap, etc.) à l’inclusion de ces mêmes publics cibles dans la société, et ce, dans tous les domaines (éducation, culture, emploi, etc.). Pourtant, de nos jours, il subsiste des inégalités flagrantes et la dimension du genre n’est pas suffisamment intégrée, ni dans l’esprit collectif, ni dans les politiques publiques. Berchem-Sainte-Agathe doit s’engager à mener une politique d’égalité entre les femmes et les hommes dans tous les domaines ainsi qu’à soutenir toutes les initiatives de promotion de l’égalité à tous les niveaux de pouvoir.

Les socialistes sont attachés à la liberté, ce qui a comme corollaire indissociable que les affaires publiques ne peuvent être dictées par quelque dogme ou croyance que ce soit. A l’échelon local également, les socialistes rappellent la primauté de la loi civile, qui s’impose à tous. Par la politique qu’ils mènent dans leurs compétences respectives, les pouvoirs locaux se doivent d’assurer la protection des citoyens contre un prosélytisme insistant ou intrusif, et l’interdiction de se soustraire à une obligation légale pour motif religieux.

Les communes ont également un rôle à jouer pour apporter une réponse au défi migratoire. Elles peuvent s’afficher comme « communes hospitalières » et mettre en place une véritable politique de sensibilisation des populations sur les migrations et l’accueil de l’autre, améliorer l’accueil et le séjour des migrants dans le respect des droits humains et montrer aussi leur solidarité envers les communes européennes et les pays confrontés à l’accueil de nombreux migrants. Nous sommes contents d’avoir contribuer à ce que Berchem-Sainte-Agathe soit devenue « Commune hospitalière » et d’avoir porté une motion contre les visites domiciliaires (…) toutes deux adoptées en Conseil Communal.

Nos 3 priorités :

  1. Berchem-Sainte-Agathe doit participer pleinement à tous les combats contre les discriminations. Berchem-Sainte-Agathe doit poursuivre son engagement pour une société où chaque citoyen est l’égal de son voisin en droits et en devoirs. En particulier, l’égalité entre les femmes et les hommes est une priorité qui doit être intégrée aux politiques communales.
  2. Multiplier les synergies et les initiatives communes entre le Fourquet et le Kroon et renforcer les synergies entre les Echevinats francophones et néerlandophones. Trop souvent une activité concerne l’un ou l’autre public au détriment de l’aspect inclusif et participatif.
  3. Faire de la compétence relative à l’égalité (en ce compris l’égalité des chances, des acquis et l’égalité entre les femmes et les hommes) une compétence propre à un membre du collège communal et lui allouer un budget spécifique.

Nos autres propositions :

  • Prendre des mesures afin d’intégrer la dimension du genre dans toutes les politiques publiques (« gendermainstreaming »), de leur élaboration à leur évaluation, en appliquant notamment l’analyse de l’impact du budget communal sur l’égalité femme/homme (« genderbudgeting »).
  • Poursuivre et intensifier les campagnes de lutte contre les discriminations à l’embauche, causes d’exclusion d’une grande partie de la population active bruxelloise du marché du travail.
  • Systématiser la conclusion des plans diversité de la commune avec la Région (engagement dans la fonction publique communale).
  • Prévoir un bureau assurant la discrétion nécessaire aux échanges entre agents communaux et citoyens sur des questions telles que la déclaration anticipée d’euthanasie, le don d’organe, le changement de sexe, etc. L’objectif est d’assurer la confidentialité de discussions jugées sensibles par l’usager.
  • Penser les projets sportifs (infrastructures, événements, etc.) sous l’angle de l’égalité entre les femmes et les hommes (récompenses pour les compétitions, vestiaires et sanitaires, favoriser la mixité des événements et épreuves de même qu’équilibrer la mise en avant des sportives et des équipes féminines dans les différents sports, etc.).
  • Créer des synergies entre la commune, la police, les associations et tout autre acteur de terrain ayant pour objectifs la prévention, le soutien, la prise en charge et un meilleur suivi judiciaire des victimes de violences intrafamiliales, du sexisme dans l’espace public et de toute forme de violence/discrimination, notamment à l’encontre des LGBTQI+ (lesbiens, gays, bi, trans, queers, intersexués).
  • Sensibiliser les Berchemois au respect des différences de genre et de mode de vie, afin de lutter efficacement contre les dis­criminations et les incompréhensions à l’égard des déterminations sexuelles de certains.
  • Participer à la campagne All Genders Welcome à Berchem-Sainte-Agathe ! Berchem-Sainte-Agathe est une commune riche de sa diversité et tout le monde y est la/le bienvenu/e, c’est le message que nous souhaitons lancer dans le cadre de la campagne de la RainbouwHouse auquel participe déjà 10 communes bruxelloises.
  • Mettre en place une politique volontariste d’information et de sensibilisation sur les migrations et l’accueil à destination de la population, en particulier des agents communaux, des élèves des écoles communales et provinciales et de tout groupe actif de citoyens.
  • Garantir un accueil administratif aimable et de qualité en veillant au respect des procédures et des droits des personnes étrangères (si possible dans plusieurs langues et au minimum en anglais).
  • Soutenir l’intégration des migrants, en particulier en termes d’accès au logement, d’apprentissage de la langue et d’accès à l’intégration socio-professionnelle.
  • Assurer la neutralité, l’équité et l’impartialité totales des agents des services publics Ceux-ci doivent garantir l’égalité des usagers, la transparence et l’objectivité de l’information délivrée.
  1. Culture

La culture est un moyen essentiel d’émancipation pour chacun. Ressentir des émotions par la musique, vivre la passion d’une lecture, entrer dans les tableaux, trouver sa voix ou affirmer ses idées. Autant de découvertes possibles grâce à la culture. Autant de raisons pour notre commune de s’engager pour permettre à chacun de s’épanouir et trouver les moyens de se révéler. Développer la culture au niveau communal, est un enjeu majeur !

Cela doit se faire dans le respect de chacun Notre identité berchemoise est faite de la richesse de la diversité culturelle avec les dizaines de nationalités et de langues différentes parlées par nos habitants. Nous sommes convaincus qu’être citoyen de sa commune implique que chacun puisse se sentir intégré dans la vie culturelle.

Les objectifs de la politique culturelle communale sont multiples : créer du lien social,  aller à la rencontre de nouveaux publics d’âges et de catégories sociales diverses et développer une cohésion sociale et culturelle harmonieuse.

Le nouveau Centre culturel L’Archipel/le Fourquet doit être accessible à tous.

Les Académies de musique et les Bibliothèques sont associées à cette dynamique et participent à la politique culturelle communale. Berchem-Sainte-Agathe a la chance d’avoir un tissu associatif dense et dynamique. Ces petites structures associatives actives sont essentielles en ce qu’elles développent, de créativité, de loisirs culturels ou de convivialité inscrivant les publics dans une démarche d’action collective et de création de lien social.  De plus en plus, de nombreuses communautés culturelles cohabitent à Berchem. Le souhait de chacun est de vivre ensemble dans des conditions harmonieuses. Vivre ensemble ne peut se faire que sur base d’un projet commun basé sur le respect et la reconnaissance de nos différences. La culture a un rôle à jouer. Pour le PS-sp.a, la culture joue un rôle primordial dans la construction d’un « mieux vivre ensemble ». Pour s’ouvrir et s’adapter à l’interculturalité, les acteurs culturels doivent être formés à cette diversité. Il est important de partir des pratiques culturelles de chacun pour mieux les comprendre et les intégrer dans l’offre culturelle dans nos institutions.

Nos 3 priorités :

  1. Nous proposons que la grande salle du Centre culturel soit mise à disposition gratuitement aux groupes musicaux berchemois qui en font la demande. Que ce soit du rock, du jazz, du classique, du hip hop ou une chorale, il faut ouvrir les lieux culturels. Ainsi ces artistes Berchemois pourront inviter leurs amis et montrer leur talent à tous !
  1. Garantir et promouvoir un accès à l’offre culturelle pour tous au moyen d’un ticket, dit « article 27 » permettant d’aller aux spectacles des Centres Culturel le Fourquet et Kroon pour 1,25 €. Il s’agit de faciliter la participation culturelle pour toute personne vivant une situation sociale et/ou économique difficile. Cela existe à Berchem-Sainte-Agathe mais ce n’est presque pas connu. Une politique de tarifs réduits pour les citoyens n’ayant habituellement pas accès à la culture et la rendre accessible aux plus démunis, aux jeunes, aux seniors et aux invalides.
  2. Instaurer un « Ciné-Soupe » mensuel au centre culturel. Chaque mois, un film est diffusé et les spectateurs participent à un débat avec une soupe pour une somme modique (5 ou 7 EUR) au Fourquet.

Nos autres propositions :

  • Il ne faut pas juste une semaine culturelle de la petite enfance mais des activités récurrentes, tout au long de l’année.
  • Encourager les synergies entre les infrastructures sur le territoire communal: Académies de musique francophone et néerlandophone, Centre Culturel le Fourquet et De Kroon. Autant de possibilités de développer une politique culturelle riche.
  • Développer la culture pour tous les âges. Pour ce faire la programmation du Centre culturel doit répondre aux attentes de toutes les catégories d’âge.
  • Lancer un concours annuel pour une fresque en street art sur une façade (latérale) d’un bâtiment dans la commune. Bruxelles connait de plus en plus de façade latérale mise en valeurs par une fresque qui contribue à embellir l’espace public. Les bâtiments publics sont principalement concernés mais les propriétaires privés qui le souhaitent pourraient également proposer d’y participer.
  • Initier une large consultation publique dans l’élaboration de la politique culturelle communale afin d’être bien à l’écoute de la population et de saisir clairement les besoins des citoyens.
  • Promouvoir la « culture jeune » : nouvelles formes d’expression et de consommation, souvent en décalage, voir en opposition avec l’offre culture traditionnelle (nouveaux médias, réseaux sociaux virtuels, jeux vidéo, culture hip hop…).
  • Soutenir une politique culturelle urbaine, qui soit ancrée dans la réalité bruxelloise et qui tienne compte de la diversité des formes d’expression artistique.
  • Instaurer un « Ciné-Soupe » mensuel. Chaque mois, un film est diffusé et les spectateurs participent à un débat avec une soupe pour une somme modique (5 ou 7 EUR) au Fourquet.
  • Soutenir l’initiation et la formation au numérique et à internet des citoyens grâce à l’espace numérique installé dans la bibliothèque locale. Renforcer la présence des jeunes dans l’organisation de l’offre culturelle de la ville.
  • Soutenir les nombreuses associations dynamiques et innovantes de notre commune, que ce soit au niveau financier (subventions), ou au niveau matériel (salles, matériel, infrastructures,…) tout en leur laissant cependant une totale liberté décisionnelle. La commune ne doit pas régenter les associations culturelles, mais aider les initiatives nouvelles à se structurer et à se développer.
  • Assurer l’accessibilité de l’offre culturelle aux personnes à mobilité réduite et à toute personne porteuse d’un handicap. Inscrire davantage le public en situation de handicap dans la vie culturelle de la commune.
  • Soutenir le Centre culturel le Fourquet en tant que moteur de projets et d’actions culturelles impliquant les associations locales, les habitants et les autres acteurs de la vie communale. Soutenir les Centres culturels communaux comme des éléments dynamiques du développement local et territorial (café philo, expositions etc).
  • Assurer une meilleure communication entre les acteurs sociaux et culturels de la commune.
  • Proposer une offre culturelle de qualité et concertée avec, pour et par les jeunes et des activités dans des disciplines culturelles qui intéressent et interpellent les jeunes.
  • Apporter un soutien renforcé aux associations culturelles locales développant des activités de créativité, de loisir culturel, de convivialité ou de pratiques artistiques.
  • Proposer des formations à destination des acteurs de l’associatif sur l’animation, l’initiation au débat, la prise de parole en public, la gestion comptable.
  1. Sports

Le PS-sp.a agira dans le domaine du sport, une activité ayant un impact positif pour la santé tant physique que psychologique. Le sport constitue un moyen convivial de se rencontrer au-delà des clivages sociaux et générationnels et également un facteur d’insertion et d’acceptation des différences. Une véritable politique sportive se doit donc d’encourager et de permettre une pratique sportive conforme aux besoins et aux envies de chacun.

Pour ces raisons, il est indispensable que le sport soit accessible à toutes et tous. Il est nécessaire d’atteindre les personnes qui pensent qu’elles ne sont pas faites pour le sport, en travaillant en partenariat avec la Maison Médicale, les écoles et les clubs sportifs.

Le PS a soutenu l’achat du centre sportif de la Banque Nationale situé à l’avenue de la Basilique pour 4,5 million d’euros en mai 2014. Grâce à un subside régional de 2.800.000 €, l’achat du complexe sportif de la Banque Nationale, a été rendu possible. Il faut encore ajouter deux millions d’euros pour les travaux de réaménagement.

Les 27.000 m2 du complexe représentent 1 % du territoire berchemois ! Il était donc primordial de garder cet ensemble au potentiel extraordinaire (8 terrains de tennis en terre battue, une plaine de jeu, une salle wellness et fitness, des terrains de pétanque extérieurs, des salles polyvalentes de danse, gym, ping-pong, arts martiaux, etc.) sous l’autorité de la commune afin que tous les Berchemois puissent en profiter.

Le PS avait émis d’importantes réserves lorsqu’il a été décidé de placer le centre en concession privée. Notre crainte majeure portait sur la nouvelle politique tarifaire de l’ensemble. La Région avait conditionné l’octroi de subsides à l’instauration d’un tarif préférentiel pour l’ensemble des habitants du Nord-Ouest. Les habitants de Berchem, Koekelberg, Ganshoren, Molenbeek, Jette et d’Anderlecht bénéficient d’un tarif réduit. Malheureusement, il faut bien constater que nous avions raison : le Centre n’est pas à la portée de toutes les bourses !

Par la suite, le terrain de football a été réaménagé en terrain de hockey synthétique pour la reprise de la saison en septembre 2017. Nous nous sommes opposés à l’investissement sur fonds propres communaux d’une somme de +/- 50.000 € pour rendre le terrain conforme aux normes de compétition internationale. L’important à nos yeux étaient d’avoir un terrain pour les sportifs berchemois et de réserver cette somme pour d’autres projets.

Il faut assurer la bonne intégration du centre dans le quartier, ce qui a parfois causé des soucis (bruits, lumières-sports dirigés vers les habitations, fêtes …).

La priorité pour le PS-sp.a sera d’assurer que B-sports soit un endroit accessible à tous les berchemois.

Nos 3 priorités : 

  1. Des Chèques-sports revus à la hausse pour un véritable accès au sport. Cela existe à Berchem mais le montant est de maximum 50 € par an pour une inscription dans un club et l’enveloppe est rapidement épuisée dès les premiers mois de l’année. A Saint-Josse-ten-Noode ce montant est de 200 €, voilà un véritable soutien au sport ! Il faut aussi informer davantage les citoyens sur les chèques sport, qui restent trop peu utilisés jusqu’ici.
  1. Revoir la politique tarifaire du Hall Omnisport afin de baisser les tarifs pour les jeunes Berchemois. Pour l’instant, il n’y a pas de tarif distinct pour les étudiants et les jeunes habitant la commune. Le PS s’est opposé à l’augmentation des tarifs au Hall Omnisports. Il s’agit d’une augmentation de 20% en moyenne, et parfois plus, alors qu’une des priorités exprimées par la jeunesse berchemoise est justement l’accès aux infrastructures sportives. Le PS avait regretté qu’il n’y ait pas de mesures tarifaires en faveur des étudiants, des chercheurs d’emploi, et invalides et/handicapés.
  1. Développer et encourager une pratique de l’exercice physique pour chaque âge (psychomotricité, prévention des chutes, etc.), notamment au travers d’une politique de gestion de l’espace public en créant des parcours santé, des chemins de promenade et des petites infrastructures sportives de proximité.

Nos autres propositions :

  • Développer des parcours de santé dans les parcs et favoriser le développement du sport de rue au sein des communes en créant des infrastructures légères et polyvalentes de proximité (plaines de jeux, etc.) en concertation avec les habitants de la commune et l’associatif local.
  • Adapter les horaires des infrastructures sportives en fonction de la vie quotidienne des citoyens et ainsi permettre à ceux dont l’emploi du temps est chargé d’avoir une pratique sportive.
  • Dialoguer avec les clubs sportifs, les écoles et les habitants, afin de connaître les besoins des différents publics concernés dans le domaine du sport.
  • Mettre l’accent sur la dimension d’échange du sport, afin de favoriser la rencontre et le développement de relations positives entre Berchemois, au-delà des différences générationnelles, culturelles ou linguistiques.
  • Créer plus d’activités sportives ouvertes à tous et accessibles à chacun. Bouger plus pour être en forme et en meilleure santé est une formule qui doit s’adresser à chacun et pas uniquement aux convaincus…il faut donc susciter des occasions de toucher les personnes qui pensent que le sport « ce n’est pas pour elles » en partenariat avec la Maison Médicale, les écoles, les clubs sportifs…
  • Meilleur soutien des clubs sportifs Berchemois (soutien financiers, matériels, démarches …).
  • Il faut une plus grande clarté dans l’attribution des tranches horaires aux clubs sportifs au sein du Hall Omnisport et rendre l’accès plus aisé, avec un encadrement dédicacé, pour les organisations de jeunesse et à vocation sociale de la commune.
  1. Bien-être animal

Cinq communes bruxelloises ont été primées pour leurs actions menées en faveur du bien-être animal. Il s’agit d’Anderlecht, Ixelles, Molenbeek, Schaerbeek et Watermael-Boitsfort qui ont donc reçu le trophée Commune amie des animaux de la Région bruxelloise.

Neuf critères sont retenus afin d’analyser toutes les actions réalisées dans les communes bruxelloises, comme par exemple la présence d’un échevinat spécifique. Des subsides pour faciliter les politiques communales en matière de bien-être animal existe d’ailleurs au sein de la Région. Berchem-Sainte-Agathe devrait aussi s’investir en matière de protection des animaux et faire appel à ces subsides.

Nos 3 priorités :

  1. Obtenir le label « Commune amie des animaux ».
  2. Créer un Echevinat en charge du Bien-être animal.
  3. Créer une Prime stérilisation. Si vous faites stériliser votre chat par un vétérinaire, la commune interviendra dans les frais à hauteur de 25€ pour les chats mâles et à 50€ pour les femelles.

Nos autres propositions :

  • Avoir un cadre global afin d’organiser des actions en matière de Bien-être animal.
  • Si vous observez une négligence ou un cas de maltraitance sur un animal, les citoyens doivent pouvoir faire appel comme cela existe dans d’autres communes (Anderlecht)
  • Créer un Chèque vétérinaire si vous êtes propriétaire d’un animal et bénéficiaire d’intervention majorée dans le cadre de l’assurance maladie, la commune vous proposera un chèque vétérinaire qui permet une réduction de 20 euros.
  • Etablir une carte avec des lieux de nourrissage sur l’ensemble de la commune et octroi de cartes de nourrissage pour les chats errants.
  • Le placement de nichoirs pour les oiseaux, particulièrement les martinets, espèces en voie de disparition.
  • Etablir un concours pour la « Journée mondiale des animaux » ouvert à toute personne habitant Berchem-Sainte-Agathe. Le concours sera organisé par la Commune de Berchem-Sainte-Agathe avec la participation des écoles et des commerçants de la Commune.
  • Soutenir l’installation de ruches et de nichoirs dans les propriétés communales, les écoles, etc..
  • Travailler en étroite collaboration avec des associations comme « Chats libres ».
  1. Coopération au développement

Les communes sont des acteurs importants de la solidarité internationale.

Nous défendons une approche de la mondialisation fondée sur des valeurs de solidarité, d’égalité et de justice dans laquelle Berchem-Sainte-Agathe peut jouer un rôle à son échelle. Notre commune est déjà engagée dans la coopération Nord-Sud avec notre partenariat depuis 10 ans avec la ville de Grand Dakar. Nous soutenons ce projet et souhaitons le développer. Le jogging de la paix en faveur de CNCD-11.11.11 est une autre démarche positive pour la solidarité internationale.

Mais il ne faut pas oublier également tout ce qui peut être engagé au niveau berchemois en faveur de la coopération Nord-Sud. Berchem-Sainte-Agathe doit également favoriser des initiatives locales.

Nos 3 priorités :

  1. Faire participer les citoyens Berchemois à la vie du projet de coopération Berchem-Sainte-Agathe-ville de Grand Dakar et proposer à quelques citoyens de participer à une délégation, sur base d’un concours. Il est regrettable que tout au long de ces années aucun habitants de Berchem n’ai pu se rendre sur place (mais uniquement les membres du Collège et de l’Administration et 4 membres de l’opposition en 10 ans !).
  2. Organisation d’une semaine annuelle de la solidarité internationale.
  3. Meilleure communication sur le jumelage et son développement, ainsi que différentes actions et activités dans ce cadre.

 Nos autres propositions : 

  • Renforcer le jumelage avec la ville de Grand Dakar
  • Il faut poursuivre l’ambition de la construction d’une solidarité culturelle à travers la commune mais pas seulement. Pourquoi ne pas gagner en vitalité en donnant une dimension culturelle à notre coopération avec la commune de Grand-Dakar au Sénégal ?
  • Mettre en place une politique d’éducation à la citoyenneté mondiale et solidaire, au travers d’activités de sensibilisation dans les écoles de la commune, de la mise à disposition d’outils dans les bibliothèques communales et encore de l’organisation d’une semaine annuelle de la solidarité internationale.
  1. Respect et convivialité dans une commune propre et sécurisée

 

  1. Sécurité : pour le bien-être de chacun

Dans le champ de la sécurité, il faut réaffirmer le rôle cardinal de la commune : la sécurité est et doit rester un service public. C’est à l’Etat, notamment dans sa composante communale, d’assurer via les services locaux de police l’exercice des compétences essentielles de sécurité.  Il s’agit de garantir à tous les citoyens leur droit à la sécurité, de veiller au bien-être de chacun et au respect de l’intérêt général en toute impartialité.

Pour le PS-sp.a, la mise en œuvre de politiques de sécurité efficaces doit combiner une approche intégrée, préventive et répressive : elle implique la coordination des différents acteurs ; police, justice, commune, associations. Améliorer la perception des citoyens vis à vis de la police est un enjeu majeur pour une police efficace. Les policiers ne doivent plus être associés uniquement à des évènements désagréables, voire dramatiques. Cela passe notamment par une bonne information des citoyens, un rôle de conseil des agents de quartier et des rencontres régulières entre citoyens et policiers.

La prévention est essentielle pour éviter que des infractions soient commises. Elle se construit au départ d’une présence policière marquée en rue, qui rassure et informe. Elle repose également sur une politique locale de cohésion sociale, d’activités éducatives, sportives et socioculturelles dans les quartiers et de médiations. La politique d’urbanisme et d’aménagement du territoire est indispensable à la quiétude des citoyens. Il convient de préserver les lieux publics de notre commune et de les rendre plus sûrs et plus conviviaux. Ceux-ci ont une large influence sur la perception que nous avons de notre propre sécurité.

Pour le PS-sp.a la violence à l’égard des femmes est inacceptable. A ce titre, il est essentiel de lutter contre le sexisme et d’outiller les policiers pour qu’ils puissent participer efficacement à la lutte contre toutes les formes de violences infligées aux femmes.

Tous les actes d’incivilité et les nuisances (tags, dépôts de déchets clandestins, détériorations d’équipements collectifs, tapages sonores, etc.) doivent être rapidement constatés et poursuivis par une application effective des sanctions administratives communales, vu l’encombrement chronique des parquets.

La sécurité routière arrive très souvent en tête des préoccupations des citoyens Berchemois lors de discussion. En effet, traiter des problèmes de vitesse excessive ou d’aménagements inadéquats de voiries peut permettre de sauver des vies.

Nos 3 priorités :

  1. Identifier en concertation avec les habitants des quartiers et les commerçants, les lieux jugés insécurisants et les aménager, avec un accent renforcé sur l’éclairage public.
  2. Etablir un diagnostic et un plan de sécurité routière qui intègrent tant le volet sensibilisation que la lutte contre les comportements à risque.
  3. Avoir des horaires d’ouverture élargi du commissariat rue des Alcyons.

Nos autres propositions :

  • Renforcer encore l’articulation du travail de la police de proximité avec celui des autres acteurs de la sécurité (les agents de prévention, les éducateurs, les stewards urbains, les intervenants psycho-sociaux, etc.) notamment en développant différents points de contact facilitant les échanges entre le bourgmestre, la police, les associations locales et les citoyens afin d’optimiser l’échange d’informations sur les questions de sécurité. Ceux-ci doivent s’articuler en totale cohérence avec les plans zonaux de sécurité ;
  • Initier un plan lumière: afin d’avoir un sentiment de sécurité accru (éclairage homogène, pas de zones sombres), éclairage adapté au type de voirie (mobilier, bâti…), réduction de la pollution lumineuse dans les habitations, mise en valeur du patrimoine et économie d’énergie.
  • Accroître significativement les engagements de nouveaux policiers afin de renforcer la présence policière sur le terrain, de combler le déficit actuel en personnel et de permettre à chacun des conditions de travail décentes.
  • Multiplier les patrouilles de police pédestre dans les quartiers en réduisant les tâches administratives qui pourraient être assurées par des civils formés à cet effet.
  • Promouvoir l’instauration d’« officiers de dialogue » à la police locale qui auront pour mission de créer des liens de confiance avec la population et seront les référents au sein même de chaque commissariat. L’efficacité des officiers de dialogue sera rendue possible par un allégement significatif de leur charge de travail administratif ;
  • Organiser à l’attention du personnel des formations à la diversité et à l’interculturalité afin de permettre un ancrage optimal de la police dans la communauté locale ;
  • Généraliser la distribution d’un guide pratique abordant le sexisme, le harcèlement sexiste dans l’espace public, les réactions à avoir face à cette problématique ;
  • Développer des formations sur les questions d’agressions sexuelles et des violences de genre à destination des policiers en partenariat avec des acteurs associatifs;
  • Promouvoir la diversité au sein du personnel de la police et notamment assurer une présence féminine importante dans les effectifs policiers mais aussi dans les services de prévention.
  • Traiter systématiquement les « points noirs » en matière de sécurité routière (par exemple : déployer des agents de police ou des gardiens de la paix ou des surveillants habilités, installation de radars de vitesse, meilleure signalisation);
  • Développer un service d’accueil policier en ligne via les réseaux sociaux. Celui-ci doit permettre un dialogue direct entre policiers et citoyens désireux d’obtenir des informations en matière de prévention ou sur certaines règles. Cet outil doit également permettre de réorienter les personnes directement vers le département de police le plus pertinent en fonction de chaque problématique, ou le cas échéant vers un autre service public.
  • Comme c’est déjà le cas pour les particuliers, mettre à disposition des commerçants et indépendants un conseiller en techno-prévention, qui donne des conseils gratuits en vue de prévenir les vols et les incendies dans leurs installations.
  • Améliorer la visibilité et préciser les rôles des agents de prévention (gardiens de la paix, éducateurs etc) ainsi que leur articulation avec les services de police.
  • Améliorer l’accueil au bureau de police pour garder la discrétion des premiers échanges lors des dépositions et ou signalements.
  1. Propreté et entretien de l’espace public au profit de tous

Un espace public propre et agréable est un facteur important pour que les habitants et les visiteurs se sentent bien dans leur commune. La propreté est l’affaire de tous, mais les communes doivent jouer leur rôle pour sensibiliser, nettoyer et sanctionner ceux qui dégradent les lieux publics. Il est aussi important d’investir dans l’embellissement et verdurisation de l’espace public et d’encourager les riverains à faire de même dans leur quartier.

La propreté est un élément central de l’image d’une commune et du bien-être de ses habitants. Dans ce domaine, le citoyen a à la fois un droit et un devoir : le droit de vivre dans un quartier propre, mais aussi le devoir de se comporter de manière responsable dans l’espace public.

Quant aux autorités communales, leur responsabilité est non seulement de mettre en place les conditions permettant d’assurer la propreté de l’espace public (poubelles, bulles à verre, hommes de la propreté en nombre suffisant, etc.), mais aussi d’agir en direction des citoyens. C’est dans cette optique que nous abordons les questions de sécurité, en associant les dimensions de prévention, de répression et de solidarité. Pour ce faire, c’est avant tout sur la proximité que nous baserons notre politique de sécurité. Chaque citoyen doit en effet pouvoir compter sur une assistance rapide des services de sécurité en cas de besoin.

Nos 3 priorités :

  1. Promouvoir des campagnes « commune propre et verte » qui regroupent une série d’actions ponctuelles (mobilisation de la population, nettoyage des rues, des bords de route et des rivières, aménagement d’espaces verts, etc.) ;
  2. Augmenter le nombre de toilettes, de poubelles et de cendriers publics, bien entretenus et facilement accessibles, dans les lieux fréquentés ;
  3. Installe des bulles à verre enfouies dans le sol pour embellir le paysage et diminuer les nuisances sonores dans les zones urbaines entourées d’habitations, par exemple Place Schweitzer.

Nos autres propositions : 

  • Renforcer la présence de terrain avec des moyens d’intervention d’urgence présents 24h/24 et 7j/7 sur l’ensemble du territoire berchemois en cas de problèmes majeurs ainsi que renforcer les partenariats avec l’Agence Bruxelles-Propreté….
  • Établir une liste de lieux et de périodes qui nécessitent une action prioritaire.
  • Entretenir l’espace public et rénover en priorité les endroits les plus dégradés, en développant une approche intégrée qui tienne compte du logement, de l’architecture et de l’urbanisme, de la mobilité, du partage de l’espace entre tous les usagers, des activités économiques et culturelles, de la nature, etc. Un effort particulier doit être mené à la Cité moderne, dans la zone de la Gare…
  • Lors des collectes d’encombrants organisée par la commune, revoir à la hausse la quantité de déchets pouvant être déposée par un habitant de la commune et les lieux de dépôts afin que chacun puisse accéder à ce service, qu’il soit motorisé ou non.
  • Augmenter les points de dépôts de déchets chimiques.
  • Augmenter la quantité d’encombrants ramassés, en améliorant le service de collecte, et faciliter le réemploi en coordination avec les acteurs de l’économie sociale (textiles, mobilier, appareils électriques et électroniques, etc.).
  • Installation d’Olio Box pour récupérer les huiles usagées tout comme initié à Jette.
  • Lutter contre les infractions environnementales et les dépôts sauvages (jets de déchets, dépôts et incinération de déchets interdits, bruits intempestifs, etc.) via la prévention, l’augmentation du nombre d’agents « constatateurs » et une meilleure coordination avec la police et la Région.
  • Examiner la possibilité d’un accord avec la déchetterie de Ganshoren pour les habitants de Berchem-Sainte-Agathe.
  • Augmenter les infrastructures urbaines destinées à la propreté: poubelles publiques, distribution de sacs, bulles à verre.
  • Renforcer l’apprentissage du respect de l’espace public par des actions « semaine de propreté publique » dans les écoles communales et avec tous les partenaires scolaires situés sur la Commune, prêts à collaborer.
  • Augmenter le recours aux sanctions administratives (amendes et taxes) à l’encontre des personnes responsables d’incivilités en matière de propreté et réprimer les incivilités, dans les cas où l’information et la sensibilisation des habitants ne suffisent pas.
  • Lutter contre les nuisances dues aux déjections canines avec l’installation de nouveaux canisites.
  1. Mobilité et stationnement

A Berchem-Sainte-Agathe comme dans les autres communes de la Région de Bruxelles-Capitale, la mobilité constitue un défi majeur, auquel il est indispensable d’apporter des réponses tenant compte des besoins divers de tous les habitants. De par sa position en seconde couronne de la Région de Bruxelles-Capitale et éloignée du centre, Berchem-Sainte-Agathe a besoin d’une politique de mobilité ambitieuse, qui concilie l’accessibilité de la ville, des écoles, des commerces et des grands pôles économiques tout en préservant une dimension de convivialité bénéficiant à toutes et tous.

Il convient de prêter attention à la diversité des utilisateurs et des usages de la mobilité (dont l’accessibilité pour les personnes à mobilité réduite, les ainés, les femmes enceintes, les citoyens plus vulnérables, les demandeurs d’emploi, les réfugiés, etc.). Notre ambition est d’assurer le droit à la mobilité, et de permettre à chaque citoyen de pouvoir sortir de son quartier aisément et de s’intégrer pleinement à la société.

Pour répondre de manière convaincante aux besoins de tous, le PS-sp.a consultera activement les acteurs incontournables que sont les associations actives dans le domaine de la mobilité et de l’environnement, les représentants des commerçants et des professions libérales, ainsi que les citoyens, concernés au premier chef.

Nos 3 priorités : 

  1. Revoir le règlement relatif à la politique communale de stationnement de 25 euros par an pour la première carte, 100 euros pour la deuxième et 250 euros pour la troisième, adopté en janvier 2018. Nous proposons de faire baisser ces tarifs à 10 euros par an pour la première carte et 50 euros par an pour la seconde.
  2. 2. Installer des parkings protégés à vélos dans les écoles maternelles et primaires communales pour inciter les enfants à venir en vélo à l’école.
  3. Mettre en place un Conseil consultatif de la mobilité au niveau communal, réunissant tous les acteurs concernés par la mobilité à Berchem-Sainte-Agathe. Impliquer les citoyens et les usagers dans les politiques de mobilité.

 Nos autres propositions : 

  • Mener une stratégie cyclable communale ambitieuse et concertée, en vue d’augmenter le nombre de trajets en vélo (notamment électrique), tant pour le loisir que pour les déplacements quotidiens, en :

– développant et entretenant les aménagements cyclables (pistes cyclables, séparées sur les grands axes, marquages, signalisation adaptée, stationnements-vélos, revêtement de qualité, etc.),

– déployant un réseau local continu, balisé et sûr,

– informant et sensibilisant les citoyens et les entreprises,

– encourageant les ateliers de formation à la pratique du vélo et de réparation des vélos,

– généralisant une éducation à la mobilité tout au long de la scolarité, en coordination avec la Fédération Wallonie-Bruxelles (dont le « brevet cycliste » constitue un élément essentiel),

– en prévoyant un réseau d’itinéraires conseillés pour rejoindre le travail ou l’école à vélo et des ramassages scolaires à vélo.

  • Faire respecter des « zone 30 km/h » dans la commune, particulièrement aux abords des écoles.
  • Soutenir la prolongation du réseau de métro au territoire de Berchem-Sainte-Agathe. En novembre 2014, la PS a fait adopter une motion en Conseil communal soutenant l’extension du métro jusqu’à Berchem-Sainte-Agathe. Cela doit rester une priorité.
  • Créer de meilleures synergies avec la STIB, pour mieux relier les quartiers de la commune entre eux et la commune au reste de la Région et mettre en place des synergies avec tous les opérateurs de transports en commun (STIB, De Lijn, SNCB – RER) pour optimiser l’efficacité et le confort des transports en commun et des arrêts de bus/tram.
  • Installer des box fermés pour vélos dans le quartier de la Cité Bourgeois.
  • Améliorer l’attractivité de la Gare de Berchem: mieux gérer le stationnement, renégocier avec la SNCB la réouverture ou la gestion du bâtiment de la Gare (amélioration de l’attractivité, mise en place de services tels abris vélos ou toilettes publiques…)
  • Installer des parkings vélos protégés et mieux informer les habitants de Berchem-Sainte-Agathe de l’emplacement des parkings existants.
  • Demander à la STIB un retour au trajet initial du bus 20 qui devait desservir le croisement Vansande (Ecole plurielle), la rue de Grand-Bigard (nouvelles habitations, école maternelle Korenbeek et école néérlandophone Zavelput).
  • Appuyer les initiatives citoyennes de mobilité partagée (covoiturage, etc.).
  • Établir, à l’échelle de la zone de police, un diagnostic et un plan de sécurité routière qui intègrent tant un volet de sensibilisation que la lutte contre les comportements à risque ;
  • Demander à la Région Bruxelles-Capitale, via parkingbrussels, de réaliser une étude de faisabilité en vue de créer un parking public sous la place Roi Baudouin. Cela permettrait de créer un nouvel espace de vie dans la commune, en harmonie avec le Parvis de l’Eglise et la Place Schweitzer.
  1. Urbanisme

Notre préoccupation est de garder le caractère « villageois » de notre commune, d’élaborer des plans particuliers sur des zones sensibles de son territoire afin d’en assurer au mieux le développement harmonieux (urbanisation, réaffectation, etc.) et de protéger ses habitations remarquables. La qualité de l’environnement dans lequel vivent les citoyens est un élément essentiel pour leur garantir une vie digne et épanouissante. Ce cadre de vie de qualité doit être une réalité pour tous les citoyens sans discrimination. Ce double objectif environnemental et social est au cœur de l’écosocialisme porté par le PS.

Il est aussi essentiel de préserver et développer la nature et la biodiversité, et de favoriser le retour de la nature dans les villes.

Le PS s’est réjoui qu’après des années d’attentes, Vivaqua se soit engagé dans la réalisation d’un bassin d’orage pour solutionner les problèmes d’inondations dans le quartier Maricolles-Broek. Le PS en avait fait la demande à moult reprises. Il faut répondre aux questionnements légitimes des habitants de la rue du Broek quant à la réalisation du chantier. La commune doit faire respecter leurs intérêts vis-à-vis de l’entreprise en charge du chantier et s’engager à être l’interface avec Vivaqua. Ils ne peuvent se retrouver livrer à eux-mêmes.

Nos 3 priorités : 

  1. Réparer les trottoirs défectueux de la commune pour garantir la qualité de l’espace public. La méthode employée est simple. En plus des planifications de rénovation complète des trottoirs, un programme d’entretien structurel sera mis en place visant la réparation des pavés déchaussés, des dalles ballottantes et des potelets renversés sur une distance continue à un rythme d’un kilomètre par semaine. Le système a été initié au sein de la commune d’Ixelles.
  2. Plantations d’arbres et autres végétations au sein de toute la commune, ce qui permettra un embellissement, un air plus sain, soutien à la biodiversité et un rafraîchissement en cas de grosses chaleurs.
  3. Remplacer les sièges en béton blanc des arrêts de transports en commun de la Place Schweitzer qui sont inadéquats, inconfortables et froids en hiver.

 Nos autres propositions :

  • Aménager l’espace public afin de l’adapter pour l’usager faible (piétons, cyclistes, PMR, poussettes, etc).
  • Installer des potelets synthétiques pour protéger les piétons et s’assurer que les véhicules motorisés ne stationnent pas sur les trottoirs. Ces potelets synthétiques ressemblent à s’y méprendre à ceux en métal, à la différence qu’ils peuvent être cognés lors d’accidents ou de manœuvres ratées sans pour autant être renversés.
  • Sécuriser le bas de l’avenue de Grand Bigard face aux excès de vitesse fréquents.
  • Sécuriser les abords de l’école néerlandophone rue du Blé d’or, afin de permettre aux enfants de traverser une route où la circulation est dense).
  • Valoriser la « cité Victor Bourgeois », ce grand ensemble classé de logements sociaux ne peut pas continuer à se dégrader, il faut accompagner la SISP pour l’aider dans l’obtention des permis d’urbanismes requis afin de rénover la Cité Moderne.
  • Développer des potagers collectifs afin d’améliorer aussi le tissu social, notamment avec les écoles dans le cadre de l’intergénérationnel (réapprendre aux enfants d’où viennent les produits).
  • (Re)Boiser les quartiers afin d’agrémenter la qualité de l’environnement et de l’air, ainsi que certaines avenues afin de préserver le caractère « vert » de la commune.
  • Initier une jardinerie et plantations en collaboration avec les communes voisines (Jette et Molenbeek) afin d’éviter la privatisation des plantations et de récupérer les bulbes.
  • Encourager le développement de potagers collectifs et de jardins partagés qui favorisent la nature, l’agriculture, la cohésion sociale et l’éducation.
  • Promouvoir les « maillages verts et bleus[1] » via la réimplantation et la protection des haies, des arbres, notamment fruitiers, des forêts urbaines, des parcs, des zones de fauchage tardif, des bords de routes et de rails, des mares, des cours d’eau et leurs berges, des zones humides, etc..
  • Installer des fontaines d’eau potable dans les parcs.
  • Organiser des actions de sensibilisation à la nature, notamment dans les écoles, et impliquer les citoyens dans la gestion des espaces de nature.
  • Développer des actions avec NATAGORA (surveillances oiseaux, nichoirs, papillons, etc).
  1. Des actions concrètes pour une commune éco-sociale

Au niveau local nous devons prendre notre part en faveur d’un modèle de développement durable, plus respectueux des gens et de l’environnement face aux dangers que notre mode de développement fait peser sur la planète, sur l’environnement naturel et social. L’Agenda 21, adopté à Rio en 1992, met l’accent sur le rôle important des collectivités locales pour le développement durable et stipule que chaque ville doit définir un projet qui lui soit bien adapté en impliquant les habitants, les acteurs locaux et les entreprises. Commune et citoyens, chacun peut agir à son niveau en matière de logement, de mobilité, de consommation, de respect de l’environnement, …. Pour impulser cette transition écologique, il faut rendre explicite le lien entre écologie, justice sociale, santé, progrès et création de richesse. La transition écologique n’est pas une option, mais un devoir. Ce n’est pas une contrainte mais une chance: celle de refonder notre modèle de développement pour le bien-être commun et l’interdépendance de l’Homme et de la nature. Le terrain local est primordial pour ancrer l’écosocialisme dans notre société et impliquer les citoyens. En tant qu’acteur public, notre commune doit montrer l’exemple dans une volonté de développement durable.

Pour le PS, notre commune doit être pro-active et aussi soutenir les initiatives citoyennes.

Nos 3 priorités : 

  1. Permettre aux Berchemois de faire des économies via les achats groupés d’énergie : Le PS avait demandé à la commune de prendre une initiative pour réduire la facture énergétique des berchemois. Finalement, en 2017 le PS et Coopso (association socialiste proposant des projets coopératifs et collaboratifs) ont lancé une plateforme d’achat groupé d’énergie afin de réduire les coûts des ménages. En moyenne annuelle, grâce à l’achat groupé, l’économie réalisée par chaque famille sur sa facture de gaz ou d’électricité atteindra 188 euros. Nous proposons d’engager une telle démarche au niveau communal, ainsi que la Ville de Bruxelles qui l’a proposé à ses habitants. Développer les achats groupés (électricité, gaz, pellets, etc.), à l’échelle communale ou supracommunale, par le biais des CPAS ou d’autres acteurs, et les rendre accessibles à tous.
  2. Prévoir des fontaines d’eau potable dans les écoles et les bâtiments communaux ainsi que dans les principaux espaces publics ;
  3. Promouvoir les plantes grimpantes en façade. Cette alternative au fleurissement classique participe à l’amélioration et à l’embellissement de la commune, permettant aussi aux habitants de laisser la nature s’exprimer sur les murs. Esthétique et écologique, ce type d’aménagement a plusieurs fonctions intéressantes : contribuer à la dépollution de l’air, isoler et réguler la température des murs en été et en hiver. Chaque plante grimpante installée participe au lien écologique entre les espaces verts de la ville jusqu’à vos jardins… A Lille par exemple, un expert vient chez vous gratuitement faire un diagnostic sur la faisabilité d’implanter une plante grimpante sur votre façade. Il définit ensuite avec vous le choix de plante et remplira le dossier de demande de subsides à la commune. A Berchem, aussi “verdissons nos murs”.

 Nos autres propositions :

  • Créer une charte des jardiniers: Pour inciter les Berchemois à un changement durable de leurs comportements, une charte à l’attention de tous les citoyens jardiniers, et fixant les grands principes d’un mode de gestion raisonné des espaces verts privé, devrait être initiée. Ainsi, les jardiniers signataires s’engageraient à suivre les principes édictés dans la charte : ne pas utiliser de pesticide chimique de synthèse et opter pour des solutions alternatives, économiser l’eau, préférer les plants bios et les plantes locales et sauvages, respecter son voisinage, partager son expérience et ses surplus …
  • Encourager la végétalisation de l’espace public au travers de l’implication citoyenne. Les habitants, comités de quartier, associations de commerçants, … seront invités à demander un permis de végétaliser pour s’emparer d’une portion d’espace public, la fleurir ou la cultiver. Les habitants pourront demander gratuitement un sachet de 5 grammes de graines de fleurs vivaces mellifères et indigènes. Concrètement, les demandeurs s’engagent au travers d’une charte à respecter l’espace public et les consignes de la commune, à proscrire l’utilisation de produits phytosanitaires et à entretenir leurs plantations selon des méthodes respectueuses de l’environnement. Une liste de plantes sera communiquée aux demandeurs (certaines plantes, notamment les plantes invasives, sont proscrites).
  • Instaurer des journées à thème dans la commune en visant en particulier les écoles (sur l’énergie, l’eau, l’alimentation, le climat, l’environnement, les déchets, etc.) pour conscientiser les enfants (et par ricochet leurs parents) et apprendre les trucs et astuces pour consommer autrement ;
  • Stimuler la biodiversité dans les propriétés communales (plantations, toitures et façades vertes, ruches, nichoirs, haies, mares, etc.).
  • Etablir un tableau de bord pour l’Agenda 21 à Berchem: il y a tellement d’actions en cours ou envisagées qu’il faudrait réaliser un inventaire précis (reprenant les objectifs stratégiques, les actions en cours, le budget alloué et les personnes responsables au sein de l’administration) à disposition des habitants qui souhaitent contribuer à l’Agenda des solutions. Ce tableau doit être régulièrement enrichi et faire l’objet d’un bilan d’avancement dans les rapports annuels de développement durable de la Commune.
  • Garantir le soutien de la commune à la réouverture de la Give Box. Ce beau projet à malheureusement été l’objet d’actes de vandalisme à répétition qui ont entrainé sa fermeture. Il faut prévoir un nouveau lieu, sécurisé et accessible au plus grand nombre.
  • Encourager l’économie circulaire.
  • Prévoir un projet de remise en valeurs du vieux cimetière, patrimoine historique de la commune.
  • Encourager les employés communaux et les visiteurs des administrations locales à utiliser la marche, le vélo, les transports publics et les modes partagés.
  1. Participation citoyenne et Administration accueillante et efficace
  1. Renforcer la Participation citoyenne

Le PS-sp.a souhaite mettre en place des rencontres, des réunions participatives et une meilleure communication afin d’établir de meilleures relations entre la commune et les Berchemoises et les Berchemois.

Il existe actuellement plusieurs instances consultatives qui associent élus, responsables d’associations, citoyens, experts, dans un dialogue régulier :

  • Le Conseil Consultatif des Seniors: Il regroupe différentes associations de seniors, organise différentes activités et examine toute question relative à la problématique des Seniors.
  • Le Conseil Consultatif de la Politique de la Personne Handicapée (CCPPH): Il a pour objet d’émettre un avis aux autorités communales, soit sur demande de Conseil communal ou du Collège des Bourgmestre et Echevins, soit de sa propre initiative, sur des problèmes ou questions concernant la politique relative aux personnes handicapées dans la Commune de Berchem-Sainte-Agathe en vue d’améliorer leur autonomie et leur qualité de vie ; mettre en œuvre une concertation et collaboration avec les associations, institutions, autres organisations et services locaux concernés par la problématique de la politique des personnes handicapées ; aider à la diffusion d’informations à la population concernant les personnes handicapées.
  • Le Conseil de l’Environnement et de la Qualité de la Vie (CEQV): Il réunit les différents groupes politiques du Conseil communal, les différentes associations de défense de l’environnement ainsi que les délégués des Comités de Quartier.
  • Le Conseil Consultatif des Sports: Il s’agit d’un organe créé par le conseil communal qui a pour missions : d’émettre un avis sur toute question concernant le sport dans la commune ; de collaborer avec les associations et autres organisations pour le développement du sport en général ; de soutenir l’organisation de manifestations sportives ; de rendre un avis sur la diffusion d’informations sportives à la population.
  • Le Conseil de Prévention: Il rassemble tous les acteurs de la prévention sur le plan communal: Bourgmestre, Service de Prévention, Divison locale de police, Service d’accueil Extra-Scolaire, écoles, associations locales.  C’est un lieu d’échanges d’information.

Ces conseils permettent aux élus d’acquérir une connaissance fine des besoins de la population et aux citoyens participants d’expérimenter la démocratie représentative et d’exprimer leurs demandes. Malheureusement, ces différents conseils consultatifs ne fonctionnent pas comme ils le devraient ; peu de réunions, peu de suivi, peu d’impact dans la vie communale.

Parce que l’intérêt de tous les citoyens de Berchem-Sainte-Agathe est le seul qui doit guider notre action, nous n’hésiterons pas à ouvrir notre projet à toutes les bonnes volontés et à unir les forces berchemoises.

Nos 3 priorités : 

  1. Mettre en œuvre des budgets participatifs, par lesquels la commune octroie à des citoyens (à travers des conseils de quartier qui sont créés) un budget déterminé afin de réaliser des projets de proximité sélectionnés selon des modes démocratiques
  2. Redynamiser et renforcer le rôle des conseils consultatifs thématiques (sports, ainés, personnes porteuses d’un handicap, etc.). Nous proposons que dorénavant, ils soient co-dirigés par un citoyen, s’étant inscrit de façon volontaire, qui sera tiré au sort parmi les membres de la commission. Le tirage au sort s’effectuera en Conseil communal.
  3. Placer des panneaux d’informations électroniques afin d’afficher les informations utiles (travaux, Conseil communal, fêtes, activités, marchés …) aux endroits fréquentés de la commune (Place Schweitzer, Roi Albert, Chaussée de Gand, Hôpital Français etc).

 Nos autres propositions :

  • Diffusion des séances du Conseil communal en direct sur les réseaux sociaux.
  • La commune doit établir un cadre qui incite les citoyens à développer ou participer à toute initiative visant à renforcer la démocratie. A ce titre, nous voulons créer une commission consultative citoyenne.
  • Permettre aux citoyens de formuler directement auprès du conseil communal des propositions réglementaires en les motivant ainsi que des amendements aux projets en cours.
  • Communiquer les décisions et projets de ces conseils auprès de la population berchemoise par l’intermédiaire d’une communication efficace notamment sur le site de la commune et les réseaux sociaux.
  • Investir dans l’« éducation citoyenne » et la lutte contre le racisme, le sexisme et le populisme en soutenant ou en initiant des actions, pérennes ou ponctuelles, en ce sens.
  • Un « guide local de la citoyenneté », expliquera la démocratie locale et les droits et devoirs des citoyens dans la commune.
  • Organiser de façon régulière des forums démocratiques réunissant les élus et les citoyens, afin de débattre directement des thématiques communales.
  • Mettre en place un baromètre périodique de satisfaction et des attentes des usagers des services communaux, dans le but d’améliorer la qualité du service au citoyen.
  • Réorienter la ligne éditoriale du « Berchem News » afin de le centrer sur les événements à venir et sur les nouvelles dispositions du Conseil Communal qui concernent directement les habitants…moins de textes pour glorifier les actions du Collège et plus d’informations pratiques.
  • Placer une boîte à suggestions permettant à chaque Berchemois de proposer une amélioration des services communaux.
  • Etat des lieux fréquents du Programme de Politique Générale (programme de mandature communale) : pour que les Berchemois puissent suivre l’avancée de l’action de la future majorité.
  • Organiser une meilleure publicité de l’action du Centre Public d’Action Sociale (CPAS) afin de permettre aux citoyens de prendre connaissance de toute l’étendue de sa gestion, sauf bien entendu en ce qui concerne l’octroi des aides sociales et les décisions à caractère personnel (confidentielles).
  • Porter une attention spécifique à la question de l’égalité entre les femmes et les hommes (présence des femmes à travers les œuvres artistiques, thématiques culturelles liés à l’égalité, soutien aux associations de défense des droits des femmes dans la culture et les médias) ;
  • Renforcer la mutualisation des biens (matériels, artistes, infrastructures) entre opérateurs culturels.
    1. Administration communale et Finances locales

La commune est le service public de proximité qui joue un rôle essentiel dans le développement des territoires et la cohésion sociale. Plus que jamais, Berchem-Sainte-Agathe doit être une commune moderne au service des citoyens et des usagers en étant ouverte, transparente et accessible.

Nos 3 priorités : 

  1. La commune doit permettre d’effectuer un maximum de démarches administratives gratuite en ligne.
  2. Engager, dans le respect de la concertation sociale, la commune dans la voie de la réduction du temps de travail, avec embauche compensatoire. La mesure concernera en priorité et dans un premier temps les travailleurs de plus de 55 ans qui exercent un métier pénible.
  3. Créer un vade-mecum communal qui reprenne les principales formalités urbanistiques, afin que les citoyens et les porteurs de projets puissent comprendre les démarches à entreprendre et les règles à suivre pour faire aboutir leur dossier. Les décisions administratives doivent être compréhensibles et accessibles à tous, particulièrement en matière fiscale.

 Nos autres propositions : 

  • Penser l’organisation du service public local en fonction des besoins et des attentes des usagers. Dans la mesure du possible, des guichets uniques seront créés. Les heures d’ouverture au public seront adaptées aux besoins des citoyens (en prévoyant une ouverture à des heures décalées).
  • Réamenager l’accueil aux guichets pour plus d’efficacité et confort des usagers (tickets, bancs, …).
  • Amplifier le travail d’accessibilité et de lisibilité des formulaires et documents administratifs ainsi que les efforts en matière de simplification administrative, en développant une e-commune performante.
  • Simplifier et dématérialiser les procédures administratives communales, en collaboration avec la Région, et éviter aux citoyens de mener des démarches multiples auprès des différents services concernés par le développement territorial (urbanisme, logement, travaux publics, etc.) en assurant la coordination entre eux.
  • Transformer l’échevinat de l’Informatique en un échevinat des Nouvelles technologies.
  • Alléger les charges administratives des entreprises en regroupant toutes les taxes les concernant dans une seule et même déclaration.
  • Mettre en place un service de médiation, chargé de régler les litiges entre les services communaux et les citoyens ou les entreprises. Cette mission peut éventuellement s’exercer en partenariat entre plusieurs communes.
  • Publier une brochure pour les primo-arrivants, de plus en plus nombreux dans notre commune.
  • Garantir le paiement des fournisseurs dans des délais raisonnables.
  • Réorienter la gestion du personnel communal: refus des nominations sélectives et des mesures transitoires qui vont à l’encontre de la charte sociale.
  • Développer une administration communale au service des habitants: Une réelle écoute des problèmes rencontrés par chaque citoyen ; une réponse écrite à toute demande écrite ; une information claire et précise des moyens mis à la disposition des Berchemois ; des documents clairs et précis en caractères assez grands pour les personnes âgées ou à basse vision.
  • Les autorités communales doivent favoriser la statutarisation du personnel, et appliquer des procédures objectives de recrutement et de promotion des agents, investir dans la formation du personnel et reconnaitront l’expérience acquise à travers le processus de « valorisation des compétences ».
  • Renforcer la présence de personnes en situation de handicap dans la fonction publique communale et favoriser l’accès équilibré des femmes et des hommes à des fonctions dirigeantes.
  • Renforcer la formation continue du personnel dans le but d’améliorer le service aux citoyens et de permettre aux agents de progresser dans leur carrière ;
  • Garantir une meilleure représentation de la diversité culturelle dans la fonction publique communale, la mise en place d’outils de lutte contre les discriminations, l’introduction d’une clause de non-discrimination dans les règlements de travail et des actions de sensibilisation du personnel à la diversité.

La situation financière de nombreuses communes est aujourd’hui extrêmement difficile. Berchem-Sainte-Agathe n’échappe pas à la règle. Les charges qui pèsent sur notre commune sont de plus en plus importantes et ne sont pas ou peu compensées par les autorités responsables, particulièrement le Fédéral. Ainsi, on peut citer les charges supplémentaires qui pèsent sur les CPAS, le sous-financement des zones de secours ou des zones de police qui vont constituer un poids exponentiel sur les finances locales. Dans un contexte budgétaire extrêmement tendu, Berchem-Sainte-Agathe doit plus que jamais adopter une gestion moderne, dynamique, rigoureuse, efficace et recentrée sur ses missions de base. A cet effet, la transversalité des politiques, le décloisonnement des services, les synergies communales et supracommunales, la réduction des coûts de fonctionnement doivent être des objectifs de la mandature à venir.

Nos 3 priorités :

  1. Augmenter les synergies, voire des services communs, seront développés entre la commune et le CPAS, tout en conservant le CPAS comme entité distincte, dans les métiers de « support » comme l’informatique, la gestion des bâtiments, la gestion des ressources humaines, les marchés publics, les services du budget, les travaux. Renforcer la complémentarité entre les services et favoriser les économies d’échelle.
  2. Promouvoir les clauses sociales et environnementales dans les cahiers des charges des marchés publics, afin de lutter contre le dumping social et de limiter l’impact environnemental des investissements.
  3. Les pouvoirs locaux favoriseront les circuits courts et l’économie circulaire dans leurs achats.

 Nos autres propositions :

  • Améliorer la perception de la taxe sur les terrains non bâtis, les immeubles inoccupés et les étages vides au-dessus des commerces, majorer les taux pour les situations qui perdurent au-delà de 5 ans et pour les redevables multiples.
  • Poursuivre et développer les taux des taxes « Incivilités » et le système des amendes administratives, principalement en matière d’atteinte à la propreté publique, au patrimoine immobilier de la commune et de ses habitants.
  • Optimaliser la redevance relative à l’occupation du domaine public à l’occasion de chantiers privés, particulièrement pour les grands chantiers qui occupent longuement l’espace public.
  • Négocier avec la région de Bruxelles-Capitale une augmentation de la dotation générale aux communes et l’enveloppe pour Berchem-Sainte-Agathe.
  • Réorganiser la taxe sur les enseignes afin d’inciter à la suppression des enseignes obsolètes ou non conformes aux réglementations urbanistiques locales et régionales, exception faite des enseignes qui pourraient avoir un caractère patrimonial ;
  • Diminuer la taxe sur les emplacements de parcages dans les cas de mise à disposition des emplacements au bénéfice des habitants ou visiteurs dans le cadre d’un partenariat avec la ville (parkings des grandes surfaces, bureaux et entreprises en dehors des heures d’exploitation pour le personnel et les clients).
  • Investir dans la performance énergétique des bâtiments de la commune et mener des politiques ambitieuses de réduction de nos consommations et de production d’énergies propres.
  • Entrer rapidement dans une dynamique partenariale avec la Région en matière de développement économique, de revitalisation urbaine et de sécurité ainsi qu’avec la Fédération Wallonie-Bruxelles, la Communauté flamande et la Vlaamse Gemeenschap Commissie quant à la gestion des bâtiments scolaires ainsi qu’au financement du fonctionnement des nouvelles places d’accueil en crèches.
  • Analyser l’opportunité de créer une cellule Subsides au sein de l’Administration au regard de la plate-forme développée par l’Association de la Ville et des communes de la région de Bruxelles-Capitale afin de renforcer la recherche et le suivi systématiques des programmes de subsides proposés par les différents niveaux de pouvoirs dans les domaines qui sont de leur compétence et renforcer le contrôle de la captation et de l’utilisation optimale des différents programmes de subsides existant dans tous les domaines de la vie communale.
  • Poursuivre les discussions avec les autorités, tant régionales, communautaires que fédérale afin de les amener à prendre leurs responsabilités financières dans les domaines dont elles ont la compétence (CPAS, zone de police…).
  • Placer le plan stratégique transversal au cœur de la gestion locale. Le plan stratégique transversal est un outil de gouvernance par lequel la commune définit en début de législature des axes stratégiques, qu’elle décline alors en objectifs opérationnels qui sont priorisés. Des actions sont déterminées pour atteindre ces objectifs et les ressources, humaines et financières, sont planifiées. Cela permet à la commune une plus grande efficacité et une utilisation optimale de ses ressources.
  • Mettre en place, via le plan stratégique transversal, les outils de pilotage budgétaire et financier nécessaires à une planification pluriannuelle optimale et à l’utilisation efficiente et transparente des deniers publics.
  • Développer les services communs à l’échelle supracommunale (entre deux communes ou plus) afin de créer des économies d’échelle, de monter des projets qui ne pourraient voir le jour si une commune était seule à le financer et d’améliorer la cohérence des politiques et des services aux citoyens. C’est le cas avec le Centre Culturel et le Centre Sportif B-Sports.

[1] Les « maillages verts et bleus » consistent à implanter des lieux de nature ou aquatiques là où il en manque et de les relier entre eux, afin de favoriser la biodiversité.