“Le printemps est là! Il est temps pour un nettoyage de printemps!

Voulez-vous donner à notre commune un bon départ pour le printemps et aider les travailleurs communaux à rendre nos rues plus belles et plus propres ?

Samedi 14 avril, entre 11 heures et 12 heures nous marchons et en même temps nous nettoyons toute la saleté que nous rencontrons.

De quoi avez-vous besoin? 1 sac poubelle blanc, 1 bleu et 1 jaune et une paire de gants.

Vous ne pouvez pas rester avec nous une heure entière? Pas de problème, en 5 minutes, vous pouvez faire la différence pour 1082!

Rendez-vous à la Place Schweitzer !


Une initiative du PS-SPA + et ouverte à tous les Berchemois et Berchemoises qui veulent une commune plus agréable! “

 

NL

De lente is daar! Tijd voor een lenteschoonmaak!

Zin om onze gemeente een propere start te geven van de lente en de gemeentearbeiders te helpen met de netheid van onze gemeente?

Tussen 11 uur enn 12 uur gaan we wandelen en tegelijkertijd ruimen we al het vuil op dat we tegen komen. Wat heb je nodig? 1 witte, 1 blauwe en 1 gele vuilniszak en best een paar handschoenen.

Kan je niet een heel uur? Geen probleem zelf in 5 minuten kan je een verschil maken voor 1082!

Een initiatief van PS-SPA+ en open voor alle Berchemenaren die een propere gemeente willen!

Essor démographique : répondre aux besoins de la population berchemoise

Article paru dans le Berchem News de septembre 2017

Bruxelles, cœur battant de la Belgique et de l’Europe, vit une période de changements profonds (économie en mutation, nouvelles compétences de la Région, …). Le changement le plus manifeste est l’essor démographique car d’ici 2025 nous compterons 212.200 habitants supplémentaires. A Berchem-Sainte-Agathe, les effets de ce boom se font aussi ressentir.

La Région de Bruxelles Capitale et la Fédération Wallonie-Bruxelles ont engagé de nombreux programmes en soutien aux communes (Plan Ecoles, Plan Crèches, Infrastructures sportives…) dont a bénéficié Berchem-Sainte-Agathe qui voit sa population augmenter depuis de nombreuses années. Afin de répondre aux besoins, en termes d’infrastructures et d’accompagnement, nous proposons aussi:

  1. Une augmentation de l’offre de logements à loyer abordable

A Bruxelles, environ 4.000 habitations sont créées annuellement, principalement par le secteur privé. C’est peu par rapport aux besoins. Malheureusement, faute de volonté de la majorité en place, peu de logements à loyers abordable sont construits à Berchem-Sainte-Agathe.

  1. Une Halte-Accueil pour la petite enfance

Cette formule est destinée aux parents qui cherchent du travail ou ont besoin de souffler un peu. Les enfants ne restent sur place que quelques heures. Il en existait une dans notre commune mais elle a été fermée.

  1. Une Maison des jeunes pour s’épanouir et se responsabiliser

Depuis trop longtemps nous réclamons une maison des jeunes. Il manque un lieu où les jeunes peuvent se réunir, comme cela existe dans presque toute les communes. Responsabiliser les jeunes et favoriser le vivre ensemble, voilà le défi.

  1. Des Chèques-sports pour un véritable accès au sport 

Cela existe à Berchem-Sainte-Agathe, mais le montant est de maximum 50 € par an pour une inscription dans un club et l’enveloppe est rapidement épuisée. A Saint-Josse-ten-Noode ce montant est de 200 €!

  1. Des transports publics pour desservir l’ensemble de la commune

Dans un futur proche, les nouveaux quartiers autour de la rue de Grand Bigard et du Hogenbos devront être bien desservis. Pour le long terme, la mobilisation pour obtenir une station de métro qui desserve notre commune doit continuer.

Berchem-Sainte-Agathe doit répondre aux besoins de chacun, dans le respect des caractéristiques de la commune : dimension humaine et cadre de vie agréable.

 

Yonnec POLET, Chef de Groupe PS

Email : ypolet@berchem.brussels       GSM : 0478/788 557

 

Ensemble pour améliorer notre commune

Article du Berchem News du mois de mai 2017.

Jours après jours, le PS de Berchem-Sainte-Agathe travaille pour améliorer notre commune. Que ce soit au Conseil communal, au CPAS, dans le tissu associatif ou dans les comités de quartiers, nous œuvrons en faveur d’une commune ouverte, tolérante, solidaire et respectueuse de chacun. Fidèles à nos valeurs, avec des propositions constructives pour une commune où l’on peut bien vivre et se loger, travailler et entreprendre, être en sécurité et respecté, s’instruire et s’émanciper, faire du sport et se cultiver. 

Nous vous invitons à nos prochaines activités:

2ÈME APÉRO RENCONTRE: Un moment convivial pour faire connaissance et discuter de la vie berchemoise. Vendredi 19 mai à partir de 18h au CCF, 15 Place de l’Église.

7ÈME ÉDITION DE « BERCHEM-SAINTE-AGATHE EN FÊTE »: Avec de nombreuses activités pour les enfants et un barbecue. Samedi 1er juillet à partir de 11h au Refuge, 114 rue de Dilbeek.

Notre club Séniors, l’Amicale des Pensionnés Socialistes, organise un thé dansant un mardi par mois à la Salle des fêtes communale, 33 Avenue du Roi Albert. Renseignements: Paul Vanderbeke, 0479/461133 et Rose Robert, 0484/16 59 55.

Nous vous accueillerons avec grand plaisir.

Nous vous souhaitons également une excellente « Fête des voisins » !

Yonnec POLET, Chef de Groupe PS
0475/32 48 72, psberchem1082@gmail.com
www.ps1082.be

Jaar van de Buren
Op 26 mei is het Dag van de Buren/Fête des Voisins. Op paaszondag werd ik door een van mijn buren gebeld. De “soupirail” van mijn kelder lag naast het keldergat. “Ze” hadden geprobeerd om binnen te geraken, op klaarlichte dag. De ene buur had “ze” al een halve dag in de gaten, een tweede buur schrok “hen” af van achter een raam aan de overkant, een derde buur ging mijn telefoonnummer vragen bij een vierde buur, en belde me vervolgens in Nederland op, om de politie door te geven die inmiddels ter plaatse was, om tenslotte met die eerste buur het keldergat te beveiligen.
Het beste veiligheidsplan is een burenplan, waar bewoners van een straat elkaar ontmoeten, elkaar kennen, elkaars reservesleutel hebben, waar kinderen bij elkaar aanbellen… waar vertrouwen is en sociale controle is. En met een buurtpolitie.
Op 26 mei is mijn straat weer afgezet, zetten we tafels en stoelen op straat en eten en drinken we op de buren, op elkaar. Met enige tristesse, omdat André, de oudste buur van de straat, er niet meer, nooit meer, bij zal zijn. Maar met de wetenschap dat het in onze straat goed wonen is. Wil je een veiliger straat, doe mee. En de dag van de buren wordt een jaar van de buren.
Dirk Moors, Gemeenteraadslid sp.a
0497/599.514 – dmoors@berchem.brussels

 

 

Les suites données au drame du décès de la petite Malaika

Les suites données au drame du décès de la petite Malaika dans une crèche à Berchem-Sainte-Agathe. Un travail remarquable mené par Catherine Moureaux, députée régionale. Yonnec Polet a également suivi cette question de très près.

Pour que cela ne se reproduise plus jamaisn.

Toutes nos pensées vers Malaika et sa famille qui a mené ce combat pour la vérité et le droit des enfants.

Des actions concrètes pour une commune éco-sociale

Article paru dans le Berchem News de février 2017

 

Au niveau local aussi nous devons prendre notre part en faveur d’un modèle de développement durable, plus respectueux des gens et de l’environnement. Commune, associations, entreprises, citoyens, chacun peut agir en matière de logement, de mobilité, de consommation, de respect de l’environnement, etc. Telle est l’idée de l’Agenda 21.

 

Pour Berchem-Sainte-Agathe nous proposons, entre autres, de :

Faire des économies via les achats groupés d’énergie. Le PS avait demandé à la commune de prendre une initiative pour réduire la facture énergétique des berchemois. L’année dernière, le PS et Coopso (association socialiste proposant des projets coopératifs) ont lancé une plateforme d’achat groupé. 4.094 familles wallonnes et bruxelloises, dont une cinquantaine à Berchem, ont rempli le formulaire de participation. Le PS et Coopso lanceront un nouvel achat groupé d’énergie cette année.

Promouvoir le métro à Berchem. La PS a fait adopter une motion en Conseil communal soutenant l’extension du métro jusqu’à Berchem.

Exiger un survol des avions respectueux des habitants. Il faut des mesures durables qui respectent toutes les règles de sécurité aérienne et évitent les zones les plus densément peuplées.

Elire des « éco-délégués » dans les écoles. Au sein des écoles primaires, les enfants pourraient élire des éco-délégués dans chaque classe afin de débattre et faire remonter les idées et propositions.

Créer une charte des jardiniers. À l’attention de tous les citoyens jardiniers, afin de fixer les principes d’un mode de gestion raisonné des espaces verts privés : ne pas utiliser de pesticide, économiser l’eau, préférer les plants bios et les plantes locales, partager son expérience et ses surplus …

Promouvoir les plantes grimpantes en façade. Ce type d’aménagement a plusieurs fonctions : embellissement, dépollution, isolation des murs. À Lille, un expert vient chez les habitants gratuitement faire un diagnostic, définir le choix de plante et remplir un dossier de demande de subsides à la commune. Une initiative à suivre.

Créer un tableau de bord pour l’Agenda 21. Vu le nombre d’actions entreprises, un inventaire précis (actions en cours, budgets alloués et fonctionnaires responsables) doit être mis à disposition des habitants qui souhaitent contribuer à l’Agenda 21.

D’autres propositions sont disponibles sur notre site www.ps1082.be

Continuons la réflexion ensemble !

Yonnec POLET, Chef de Groupe PS

psberchem1082@gmail.com

Le PS propose l’adhésion de Berchem-Sainte-Agathe à l’asbl Territoires de la Mémoire

Projet de motion du PS au Conseil communal du 26 mai 2016

 

A l’attention du Collège des Bourgmestres et Echevins

Monsieur le Bourgmestre,

Mesdames et Messieurs les Echevins,

Mesdames et Messieurs les Conseillers communaux,

 

À l’issue de la Seconde Guerre mondiale, nombreux furent ceux qui décidèrent de tout faire pour que l’horreur des conflits armés, des massacres de masse ainsi que des camps de concentration et d’extermination nazis ne se reproduise plus jamais. Au début des années 90’, des partis et des mouvements d’extrême droite ont à nouveau fait leur apparition tant au nord qu’au sud du pays ainsi qu’en Europe. Aujourd’hui, bien des idées liberticides sont devenues banales et certains n’hésitent plus à affirmer que tout cela n’a jamais existé. Une vigilance de tous les instants reste indispensable car les formations et les partis extrémistes modernisent leur communication, dissimulent leurs intentions sous des slogans réducteurs et des simplifications mensongères. Ils pourraient acquérir ainsi une nouvelle respectabilité.

Au niveau communal aussi il est de notre responsabilité de rappeler le passé, de lutter contre l’extrême-droite et de promouvoir les valeurs démocratiques.

Pour cela, je propose que la commune de Berchem-Sainte-Agathe rejoigne le réseau « Territoires de Mémoire ».

Les Territoires de la Mémoire asbl

Il s’agit d’un centre d’Éducation à la Résistance et à la Citoyenneté qui s’oppose à tous les extrémismes et à la montée des idées d’extrême droite en particulier. Pour effectuer un travail de Mémoire auprès des enfants, des jeunes et des adultes, l’association développe diverses initiatives pour transmettre le passé et encourager l’implication de tous dans la construction d’une société démocratique garante des libertés fondamentales. Aujourd’hui, le centre est reconnu comme une organisation communautaire d’Éducation permanente et est devenu un centre de ressources relatif à la transmission de la Mémoire (décret « Mémoire ») reconnu par la Fédération Wallonie-Bruxelles. Il est membre du réseau Histoire & Citoyenneté ; Geschiedenis & Burgerzin (avec le Mémorial national du fort de Breendonk, le Musée Juif de la Déportation et de la Résistance et le Musée Royal de l’Armée et d’Histoire militaire. Ensemble, ils développent un programme pédagogique pour les relais éducatifs en partenariat avec l’Institut de Formation des Enseignants en cours de carrière. L’association est également déléguée de la Fédération Wallonie-Bruxelles pour l’International Holocaust Remembrance Alliance (IHRA).

Etre membre du réseau Territoire de Mémoire, cela veut dire quoi ?

  • Le réseau met de très nombreux outils à disposition des communes: transport gratuit des groupes scolaires, animations, formations, dossiers pédagogiques, médiathèque, voyages accompagnés dans les camps nazis,…
  • Les entités adhérentes s’engagent :

– à sensibiliser aux dangers du racisme, de la xénophobie et de la résurgence du fascisme ;

– à faire prendre conscience des mécanismes pouvant aboutir aux exclusions ;

– à favoriser un consensus démocratique et la construction d’une société juste, progressiste et fraternelle.

3) L’entité devient :

– Un partenaire citoyen pour renforcer le cordon sanitaire éducatif,

– Un partenaire pédagogique en favorisant les échanges avec tous les acteurs de l’éducation,

– Un partenaire financier en soutenant l’action de l’association,

– Un partenaire culturel en disposant de nombreux outils et ressources à sa disposition.

Qu’est-ce que cela coûte ?

Il y a une participation financier allant de 125 EUR au minimum à 2500 EUR au maximum. Une formule de 0,025 EUR par habitant est également proposée (soit entre 600/700 EUR)

D’autres communes de la Région ont déjà rejoint ce réseau: Anderlecht, Bruxelles, Evere, Jette, Saint-Gilles, Woluwe-Saint-Lambert, Woluwe-Saint-Pierre.

Je pense que notre commune et ses habitants auraient beaucoup à gagner en adhérant à ce réseau.

Proposition de motion :

Le Conseil communal de Berchem-Sainte-Agathe:

  • décide que la commune de Berchem-Sainte-Agathe adhère au réseau « Territoires de Mémoire ».
  • demande au Collège de prendre les contacts nécessaires avec l’asbl « Les Territoires de la Mémoire » pour mener à bien l’adhésion à ce réseau.

En vous remerciant pour l’attention portée à la présente, je vous prie de recevoir, Monsieur le Bourgmestre, Mesdames et Messieurs les Echevins, l’assurance de mes salutations distinguées.

 

Yonnec Polet,

Chef de groupe

Intervention en Conseil communal suite aux attentats de Paris

Nous avons été profondément choqués et blessés par les événements de Paris que nous avons suivi en direct sur les chaines d’information et les réseaux sociaux.

L’assassinat de membres de la rédaction de Charlie Hebdo parce qu’ils symbolisent la liberté d’expression qui nous est si chère, d’agents de police parce qu’ils sont les garants de notre sécurité et de l’État de droit, et de juifs seulement parce qu’ils sont juifs…

Ces actes ignobles, intolérables, nous les condamnons avec la plus grande force et fermeté !

Nos pensées vont avant tout aux victimes et à leurs familles, auxquelles nous rendons hommage et témoignons tout notre soutien.

En assistant à  ce déferlement de violence, j’ai été saisi de stupeur et d’horreur. Cela nous touche tous, au plus profond de nous, quelques soient nos opinions, nos convictions. Dans le pays des droits de l’Homme, c’est la démocratie qui a été frappée en plein cœur. Ce sont nos modes de vie, nos valeurs de liberté d’expression, de pluralisme, de tolérance et de respect de l’État de droit qui étaient visés. Nous nous sommes tous sentis Français et solidaires.

Je tenais à saluer la réaction des citoyens français, mais aussi en Belgique, en Europe et dans le monde. Quel plus bel hommage à nos valeurs démocratiques communes que le calme et la dignité manifestés dans tous ces cortèges. Cette unité vibrante pour la défense de la liberté et du vivre ensemble, ce patrimoine si précieux et fragile à la fois.

Avec la banderole, “Je suis Charlie” à la Place Schweitzer, Berchem-Sainte-Agathe a participé à ce mouvement de solidarité. Je voulais le souligner et vous en remercier.

Après un tel drame, alors que ces terroristes continuent de nous menacer ici et ailleurs, il est primordial de rester unis et solidaires.  Ne pas céder à la peur, ce venin qu’ils tentent d’instiller pour nous diviser et nous opposer, ne rien concéder de nos acquis démocratiques, jamais!

Vient à présent le moment de la réflexion et de l’action.

Réflexion tout d’abord autour de la liberté d’expression. En rappelant que le vivre ensemble dans nos sociétés est garanti par le respect d’un ensemble de droits fondamentaux, dont la liberté d’expression.  Il est de notre devoir de marteler inlassablement et avec force le caractère intangible de ces valeurs, piliers de notre si magnifique modèle de société, patiemment construit au fil des siècles. Charlie Hebdo, c’est une liberté de ton, qui peut ne pas plaire à tout le monde, parfois heurter ou choquer – on se souviendra de cette « Une» lors du décès du Roi Baudouin – mais, « Je suis Charlie » cela signifie que, d’accord ou pas avec une parole ou une idée, la liberté de pouvoir l’exprimer est fondamentale, non négociable, gravée dans notre ADN. La seule ligne rouge, encadrée par un solide arsenal juridique, est celle de l’incitation à la haine, à la violence, au racisme, à la discrimination. Une limite qui n’en est pas une, mais au contraire une garantie du respect dû à chacun, pour s’émanciper, pour pouvoir faire société. Certains, en référence à des fauteurs de haine, qui rappelons-le quand même ont été condamnés par la justice, s’émeuvent d’un deux poids deux mesures. Il y a une différence radicale entre provoquer la haine et provoquer la réflexion.

Réflexion aussi sur l’antisémitisme. Cette plaie ouverte qui doit être l’affaire de tous et pas seulement celle des juifs. La recrudescence d’actes antisémites doit être combattue avec la plus grande fermeté. Il faut être inflexible et sans concession sur le sujet! Je suis inquiet et blessé que nombre de nos concitoyens de confessions juives puissent penser à quitter notre pays, leur pays. Pour paraphraser Manuel Valls: «la Belgique sans les juifs de Belgique ne serait pas la Belgique ». Nous serions amputés d’une part de notre tout.

Réflexion enfin sur la stigmatisation à l’œuvre de nos concitoyens de confession musulmane. Ces paroles ou sous-entendu sur la responsabilité supposée de l’Islam et des musulmans dans ces actes fous sont tout bonnement insupportables.  Dire ou laisser penser cela est un amalgame inacceptable que nous devons combattre sans répit. Rappelons que les premières victimes dans le monde de ces fanatiques sont les musulmans eux-mêmes (en Irak, Syrie, Nigeria, etc.). Ils sont aujourd’hui victime d’une double peine qui constitue un double fardeau : subir l’amalgame et le regard suspicieux pour des actes dont ils ne sont ni responsables, ni solidaires et se voir confisquer leur croyance par des terroristes dont l’inculture religieuse n’a d’égale que le caractère sectaire de leurs organisations.

Préservons-nous de réduire quiconque à une appartenance religieuse au risque de provoquer le morcellement de notre société. Nous sommes avant tout citoyen d’un même pays, égaux en droits et en devoirs, avec des parcours, des cultures et des croyances différentes. Cette diversité est une richesse. Elle a façonné notre société. Et quoi qu’en disent certains, notre vivre ensemble a fait ses preuves. Je n’accepte pas les raccourcis simplistes, les discours réducteurs et caricaturaux sur l’échec de l’intégration, encore récemment relayé sur une grande chaine de télévision belge. Abordons avec lucidité et responsabilité les difficultés existantes sans verser de l’huile sur le feu.

Je voudrais faire une brève parenthèse sur le contexte international. L’enlisement du drame syrien et la paralysie de la communauté internationale ont été habilement instrumentalisés par les mouvements radicaux. L’absence de perspective de paix entre Israël et la Palestine est source de frustrations et est perçue comme l’une des plus grandes injustices de notre temps. L’impact de ces conflits ne peut être ignoré. Y mettre un terme est une urgence.

Les événements de Verviers, et les opérations en cours sur le territoire, nous obligent à agir et à proposer des solutions.

Le premier des devoirs est d’assurer la sécurité de tous les citoyens en démantelant les filières terroristes, les réseaux criminels et d’embrigadement des jeunes. Vivre en sécurité est un droit fondamental. Pour assécher ces filières, il nous faut offrir des perspectives d’avenir aux jeunes de notre pays. En manque d’espoir, sans horizon, ils deviennent des cibles faciles pour les recruteurs de la haine.

Tout ceci nécessite des moyens énormes et un travail de longue haleine.

Avec l’intervention des régions, des communautés, du Fédéral et une coopération au niveau européen et international.

Chacun doit prendre sa juste part à cet effort collectif. Les communes, échelon de proximité par excellence, ont un rôle essentiel à jouer. C’est le premier lieu où s’apprend et s’exerce la citoyenneté.

A Berchem-Sainte-Agathe aussi, notre responsabilité est engagée. Pourquoi ne pas envisager une journée pour sensibiliser au vivre ensemble, à la citoyenneté, à la liberté et la démocratie ? Ce n’est bien sûr qu’un exemple. Je nous invite, M. le Bourgmestre, par delà les positions partisanes, à lancer une réflexion d’envergure sur la batterie de mesure que nous pourrions mettre en œuvre dans notre commune en étroite collaboration avec l’ensemble de la société civile berchemoise.

Ensemble, veillons à préserver notre ouverture à l’autre et à renforcer les liens entre les citoyens aux travers d’actions et de politiques inclusives.

Yonnec Polet

Conseiller communal

Le PS demande un plan d’action pour lutter contre l’homophobie à Berchem-Sainte-Agathe

 

Interpellation concernant la lutte contre l’homophobie au Conseil communal du 27 novembre 2014

A l’attention du Collège des Bourgmestres et Echevins

 

Bruxelles, le 21 novembre 2014

Monsieur le Bourgmestre,

Madame et Messieurs les Echevins,

L’homophobie heurte de plein fouet les principes d’égalité fondateurs de notre démocratie. Ces dernières années, d’importants efforts ont été déployés pour lutter contre ce phénomène tant au niveau international qu’au travers des politiques européennes et nationales.

Au niveau international

  • Chaque année depuis 2005 est célébrée la journée internationale de lutte contre l’homophobie.
  • En 2008, lors de la 63e session de l’Assemblée générale des Nations Unies, soixante-six pays, dont la Belgique, ont adopté une déclaration relative aux droits fondamentaux en en matière d’orientation sexuelle et d’identité de genre. Cette déclaration appelle en même temps à la dépénalisation de l’homosexualité.

Au niveau européen

Outre l’importante Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne, je citerai trois actes particulièrement importants dans ce contexte :

  • La Directive 2000/78/CE, du 27 novembre 2000, portant création d’un cadre général en faveur de l’égalité de traitement en matière d’emploi et de travail.
  • la recommandation CM/Rec(2010)5 du Comité des ministres du Conseil de l’Europe aux États membres sur des mesures visant à combattre la discrimination fondée sur l’orientation sexuelle ou le genre.
  • les lignes directrices visant à promouvoir et garantir le respect de tous les droits fondamentaux des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres et intersexuées (LGBTI) adoptées par le Conseil de l’Union européenne lors de sa réunion du 24 juin 2013.

Au niveau belge et régional

  • La Loi du 10 mai 2007 tendant à lutter contre certaines formes de discrimination transpose en droit belge la directive 2000/78/CE.
  • Pour ce qui concerne la fonction publique régionale à Bruxelles, mentionnons l’ordonnance du 4 septembre 2008 visant à promouvoir la diversité et à lutter contre la discrimination.

Ces textes et dispositions importantes doivent cependant connaître une mise en œuvre pratique. Les communes, le niveau de pouvoir le plus proche des citoyens, doivent montrer l’exemple et s’efforcer à faire des droits garantis à tous nos citoyens une réalité vécue au quotidien. C’est pourquoi, dès 2008, l’Institut pour l’Égalité des Femmes et des Hommes publiait un manuel, Le réflexe Égalité, relatif au meanstreaming de l’égalité des chances dans la vie locale.

Pourriez-vous m’informer de l’implémentation des principes véhiculés par les textes juridiques de références et les actions concrètes que mène votre administration dans ce domaine ?

Dans l’attente d’une réponse à cette question, je vous prie de recevoir, Monsieur le Bourgmestre, Madame et Messieurs les Echevins, l’assurance de ma considération distinguée.

Yonnec Polet,

Conseiller communal

 

Tempête de grêle durant le week-end du 7 juin juin 2014: le PS demande à la commune de faire intervenir le Fonds des calamités

A l’attention du Collège des Bourgmestres et Echevins
Avenue Roi Albert, 33
1082 Berchem Sainte Agathe

Concerne : Conseil communal du 19 juin 2014

Bruxelles, le 13 juin 2014

Monsieur le Bourgmestre,
Madame et Messieurs les Echevins,

Depuis le 1er mars 2007, toutes les polices d’assurance habitation couvrent obligatoirement la plupart des catastrophes naturelles. La tempête de grêle ou les inondations survenues durant le week-end du 7 juin dernier devraient ainsi faire l’objet d’une intervention de la part des compagnies d’assurances. Cependant, certains dégâts ne seront pas remboursés par les assureurs, notamment les véhicules non couverts par une assurance omnium.

Le Fonds des calamités pourrait éventuellement entrer en ligne de compte. À une condition : que le caractère exceptionnel de la tempête soit reconnu scientifiquement. La procédure est d’ailleurs complexe et prendrait du temps. Il incombe d’abord aux communes concernées de rassembler le plus de données possible sur la catastrophe. Le caractère exceptionnel doit ensuite être établi par des facteurs scientifiques. Le dossier est alors présenté au Conseil des ministres pour finalement faire l’objet d’un arrêté royal.

Suite à la tempête de grêlons du samedi 7 juin qui s’est abattue sur le nord de la capitale, touchant de plein fouet notamment Jette et la ville de Bruxelles, ces deux communes comptent demander une requalification de la tempête en calamité.

Berchem-Sainte-Agathe ayant été également touchée, avez-vous prévu de suivre l’exemple de Jette et de Bruxelles-Ville ?

Cette démarche pourrait être très utile pour de nombreux habitants dont le véhicule a été endommagé lors de cette tempête.

En vous remerciant pour l’attention portée à la présente, je vous prie de recevoir, Monsieur le Bourgmestre, Mesdames et Messieurs les Echevins, l’assurance de mes salutations distinguées.

Yonnec Polet,
Conseiller communal